FootballServette ramène un point miraculeux de Bâle
En déplacement à Saint-Jacques dimanche pour la 2e journée de Super League, les Genevois ont largement été dominés par les Rhénans. Mais ils ont obtenu le match nul 1-1 grâce à un but de Valls à la 87e.
- par
- Valentin Schnorhk Bâle
Il y a des petits miracles qui se savourent, même lorsqu’ils ne sont pas la panacée. Comme depuis 24 ans, Servette reviendra de Bâle sans victoire à la clé dimanche soir. Mais le match nul 1-1, obtenu grâce à un but de Théo Valls à la 87e minute, se laisse apprécier. Parce que les Grenat se sortent très bien de cet après-midi bâlois.
Il y avait pourtant tout lieu de craindre que les fortes chaleurs et l’horaire très précoce étouffent les bonnes intentions des uns et des autres. Il n’en fut rien. Ce Bâle-Servette aura été agréable à suivre. Avec des situations de but des deux côtés, et notamment pour Adam Szalai, régulièrement servi dans des positions bien avantageuses, mais qui a buté deux fois sur Jérémy Frick (5e, 12e), avant de trouver la barre (40e). Pour les Servettiens, c’est notamment Patrick Pflücke que l’on a vu le plus menaçant, avec deux essais dans le premier quart d’heure.
Des actions en transitions rapides
Le football en fête à Saint-Jacques? Un peu. Même s’il y avait surtout le symptôme de deux formations incapables de prévenir les situations de transitions rapides. Quand les espaces s’offrent à vous de telle sorte, on n’y renonce pas. Pas un hasard donc que l’ouverture du score soit consécutive à une telle séquence: une remontée de balle de Burger, puis une passe vers la surface. Laquelle était repoussée par Antunes directement dans les pieds de Dan Ndoye. Des vingt mètres, l’ailier vaudois de Bâle n’a pas pardonné en trompant Frick d’une frappe limpide, juste avant la pause.
Cela aurait pu révolter d’emblée les Servettiens. Raté. C’est Bâle qui s’en est longtemps nourri. Au point d’enchaîner les grosses occasions. Mais si le score n’a pas évolué, la responsabilité en incombe surtout à un Frick très inspiré (devant Amdouni, Lopez ou Frei), et même aidé par Rodelin (sauvetage sur la ligne à la 66e) ou son poteau (sur un tir d’Amdouni). Largement suffisant pour s’imposer. En théorie.
Egalisation inattendue
La pratique, elle, y a préféré la surprise. Celle de l’égalisation inattendue, donc. Elle est venue de la seule véritable situation chaude genevoise après la pause. Une contre-attaque, forcément, venue des pieds de Rodelin. Le Français lançait en profondeur Oberlin, qui décalait Stevanovic. Lequel a donc signé sa première passe décisive de la saison en servant sur un plateau l’opportuniste Théo Valls. Servette s’en contentera largement.