FootballStade-Lausanne peut continuer à rêver de Super League
Grâce à un excellent Brighton Labeau, le SLO a fait sien le choc face à Winterthour vendredi (3-1). Yverdon Sport a tout vécu face à Wil (2-2).
- par
- Florian Vaney Lausanne
Une pincée de spectacle, une poignée de gestion des événements et une cargaison de points. Voilà à quoi ressemble le SLO de ce début de l’année. Moins impressionnant qu’il a pu l’être, mais si efficace qu’il a vu la place de barragiste se rapprocher à trois points.
Cette Challenge League est décidément déroutante par son irrégularité. Winterthour se pointait à la Pontaise vendredi soir en bombant le torse, avec pas mal d’assurance dans son sillage. Le 2e de la hiérarchie n’a strictement rien montré de la première période. En cette soirée, impossible d’imaginer les Zurichois régater en Super League l’été prochain.
De coup, le tout récemment créé kop de Stade-Lausanne s’en est donné à coeur-joie. Leurs membres ne sont pas encore très nombreux, ils passent le plus clair de leur temps à se faire insulter par leur kapo parce qu’ils ne font pas assez de bruit, mais leur inventivité s’apprécie. “Après le match - Pour l'adversaire - On allume une bougie. On les déteste pas - Mais ceux qu'on préfère .C'est Stade-Lausanne-Ouchy”, a-t-on par exemple pu entendre.
Un super Brighton Labeau
La prochaine étape sera sans doute de mettre sur pied un chant à la gloire de Brighton Labeau. Le buteur français a déterré la rencontre à lui seul ou presque. En allant créer un cafouillage régulier à la 29e pour permettre à Nias Hefti d’ouvrir le score. On notera le bon coup d’oeil de M. Odiet sur ce coup, qui n’est pas tombé dans la simulation du gardien visiteur. Dans l’enchaînement, Labeau partait en vrille, dans le bon sens du terme, pour la bicyclette du 2-0. Quel geste!
En gérant bien sa fin de match (un but de chaque côté), le SLO s’est ouvert les portes d’un printemps qui pourrait être passionnant. La Super League reste un rêve accessible.
Yverdon passe par tous les états d’âme
Yverdon Sport a tout connu de son côté face à Wil. La peur de décevoir ses fans à domicile d'abord, ce qui ne lui arrive jamais depuis l’arrivée d’Uli Forte. Les Yverdonnois ont été menés jusqu’à la 68e et à l’égalisation de Brian Beyer. Le bonheur d’un retournement de situation ensuite, lorsque Koro Kone a inscrit ce qui devait être le penalty de la victoire (2-1, 93e). La douleur, enfin, quand Silvio a remis les deux équipes à égalité quelques secondes plus tard (2-2). Invraisemblable.