Crise ukrainienne - La Russie ironise sur la date de l’invasion avancée par les Occidentaux

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Crise ukrainienneLa Russie ironise sur la date de l’invasion avancée par les Occidentaux

Le gouvernement et les médias d’État russes se moquaient mercredi des informations anglo-saxonnes évoquant ce mercredi 16 février une possible attaque sur l’Ukraine.

«Une demande aux médias de désinformation américains et britanniques (…), annoncez le calendrier de nos «invasions» pour l’année à venir, je voudrais planifier des vacances», a raillé sur Telegram Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.

«Une demande aux médias de désinformation américains et britanniques (…), annoncez le calendrier de nos «invasions» pour l’année à venir, je voudrais planifier des vacances», a raillé sur Telegram Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.

AFP

Les autorités et les médias d’État russes s’en donnaient à cœur joie mercredi pour moquer la «date d’invasion» du 16 février diffusée par les médias occidentaux, citant des sources dans les renseignements américains.

«Une demande aux médias de désinformation américains et britanniques (…), annoncez le calendrier de nos «invasions» pour l’année à venir, je voudrais planifier des vacances», a raillé sur Telegram Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.

La semaine dernière, des médias anglo-saxons avaient relayé des informations de sources anonymes au sein de l’administration et des renseignements américains indiquant que la Russie pourrait lancer une opération contre l’Ukraine dès le 16 février, ce mercredi. Ces sources précisaient bien que la mention d’une date spécifique pourrait faire partie d’un effort de désinformation russe.

«La nuit s’est passée comme d’habitude»

Des journaux anglo-saxons étaient allés plus loin, donnant des heures précises en pleine nuit de mardi à mercredi. «La nuit s’est passée comme d’habitude. Nous avons dormi paisiblement. Le matin nous avons commencé la journée calmement et professionnellement», a commenté le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, stoïque. Interrogé sur d’éventuels contacts avec des pays étrangers pendant la nuit, il a répliqué: «Nous n’avons pas l’habitude d’entrer en contact avec des pays étrangers la nuit.»

«Je ne dirais pas que ça nous amuse, mais bien sûr, ça nous laisse profondément perplexes», a tempéré le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Les Occidentaux alertent depuis des semaines sur les risques d’une attaque de la Russie, qui a massé des dizaines de milliers de soldats autour de l’Ukraine et conduit de nombreux exercices militaires. Le retrait militaire partiel de la Russie des frontières ukrainiennes nourrit désormais l’espoir prudent d’une sortie de crise.

(AFP)

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