FootballSe débarrasser de Shaqiri serait une priorité pour l’OL
L’international suisse se trouve en «une» de l’Équipe ce jeudi, à deux jours de l’ouverture du mercato, parce que son transfert à Lyon ressemble à s’y méprendre à un fiasco.
- par
- Sport-Center
Victime ou fautif? Un peu des deux sans doute, mais là n’est pas la question. Arrivé l’été dernier à l’Olympique Lyonnais, Xherdan Shaqiri se trouve déjà en tête de liste pour quitter le club dès cet hiver. Malgré un contrat qui court jusqu’en 2024. C’est en tout cas ce dont fait état le journal l’Équipe, où l’international suisse se retrouve en «une» de ce jeudi.
Il est question des tendances qui pourraient se dégager lors du mercato qui ouvrira ses portes le 1er janvier. Xherdan Shaqiri y figure en bonne place, lui qui n’a jamais trouvé la sienne à l’OL. Le journaliste Vincent Duluc dresse un portrait peu flatteur, tant du joueur que de son recrutement pour 11 millions d’euros. «L’échec est patent (13 matches, un but, deux passes décisives) et l’incompréhension totale: difficile de savoir qui a eu l’idée de le faire venir.»
Plus loin, alors qu’il est question de son placement sur le terrain: «Peter Bosz (ndlr: l’entraîneur) l’a presque toujours aligné à droite, où le Suisse aux 100 sélections n’a ni le coffre ni l’envie de passer ses soirées à répéter les efforts.» Depuis des semaines, la Suisse du football s’offusque de ne pas voir sa star évoluer dans l’axe en club. Poste où la route de Shaqiri est barrée par Houssem Aouar et Lucas Paqueta.
À Lyon, il semble en tout cas y avoir volonté et nécessité de se débarrasser de l’ancien joueur de Liverpool. L’OL risque de devoir faire face à un immense trou dans son budget, entre matches à huis clos ou joués devant 5’000 spectateurs, 13e place en Ligue 1 et élimination sur tapis vert en Coupe de France. L’Équipe articule un chiffre de 350’000 euros mensuels comme salaire du Bâlois. Ce qui représenterait un bon bol d’air pour les Lyonnais en cas d’accord trouvé avec un autre club. Mais qui pourrait également freiner les ardeurs des potentiels intéressés. Réponse cet hiver, sans doute.