ConsommationUne marque pour mieux identifier le pain 100% suisse
L’association Pain Suisse a lancé lundi une marque pour que les consommateurs puissent identifier si le pain qu’ils souhaitent acheter a été fabriqué entièrement chez nous… ou pas.
Les consommateurs qui souhaitent déguster du pain suisse doivent pouvoir opter pour un produit local de manière ciblée et en toute connaissance de cause. C’est la raison pour laquelle l’association Pain Suisse a lancé lundi la marque éponyme qui identifie la provenance helvétique d’un produit de boulangerie, «de la même manière que la viande suisse peut être étiquetée depuis longtemps avec une indication d’origine». Pour l’association, cela créera une meilleure transparence dans ce secteur.
Il faut dire que les importations de produits de boulangerie et de pâtisserie sont en forte hausse ces dernières années. Si les consommateurs pensent naturellement que le pain ou les croissants qu’ils savourent au petit-déjeuner proviennent de Suisse, il y a de fortes chances qu’ils aient été importés, déplore en substance l’association dans son communiqué.
Marque à figurer de manière bien visible
À partir de la fin de cet été, la marque Pain suisse figurera donc de manière bien visible sur les emballages des producteurs enregistrés et signalera au consommateur que le produit céréalier répond aux critères fixés. En effet, au moins 80% des matières premières devront provenir de Suisse et leur niveau de qualité devra être au moins celui de Suisse Garantie «jusqu’à la sortie du point de collecte» des céréales, précise l’association. Le traitement doit en outre se faire à 100% chez nous. La marque concernera le pain, les petits pains ainsi que les pains sandwiches.
Ce label «permettra aux Suisses d’acheter un produit suisse de qualité supérieure, riche en nutriments et produit de manière durable», vante Pain Suisse. En outre, il leur permettra aussi de montrer leur engagement en faveur de l’agriculture et des filières alimentaires suisses, «c’est-à-dire des entreprises suisses de production et de transformation, et donc des céréales, de la farine et du pain suisses».
Enfin, cette marque va dans le sens des efforts de transparence souhaités par le Parlement. Celui-ci avait en effet reconnu la nécessité d’agir dans le domaine au printemps dernier. Les Chambres avaient approuvé l’introduction d’une obligation de déclaration du pays d’origine pour les pains, les petits pains et les pains sandwiches.