FootballDébouté par le TAS, Xamax n’a pas d’autre choix que de se sauver sur le terrain
Dernier de Challenge League, le club neuchâtelois avait saisi l’instance lausannoise pour contester la décision de l’ASF d’autoriser une équipe de Promotion League classée au-delà de la 3e place à disputer le barrage. Son appel a été rejeté.
Cette fois, Neuchâtel Xamax n’a plus de refuge: pour se maintenir en Challenge League, les Rouge et Noir n’ont plus d’autre issue que le terrain. En grande difficulté sportive (à 8 matches de la fin du championnat, ils occupent la dernière place avec 8 points de retard sur le 9e), ils espéraient profiter d’une approximation règlementaire pour assurer leur survie dans l’antichambre de l’élite.
Mi-février, Xamax avait saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester une décision de l'Association suisse de football (ASF). Laquelle autorisait la troisième équipe de Promotion League ayant reçu la licence pour évoluer à l’étage supérieur (indépendamment de son classement) à disputer le barrage de promotion/relégation face au dernier de Challenge League.
Manque de clarté du règlement
Xamax pointait une différence de règlement entre la Première Ligue et la Swiss Football League. Pour cette dernière, les trois équipes les mieux classées de Promotion League sont autorisées à jouer le barrage à la condition qu’elles aient obtenu la licence au préalable. Or l’ASF a retenu l’autre version, celle de la Première Ligue. Par conséquent, Xamax défendait la position suivante: si l’un des trois premiers de Promotion League ne remplit pas les critères de promotion, aucun barrage ne doit avoir lieu et le dernier de Challenge League doit être automatiquement maintenu. «Nous tenons à défendre les intérêts du club», s’était justifié Jean-François Collet, propriétaire et président des Rouge et Noir.
Toutefois, la démarche n’a pas abouti dans leur sens. Le TAS a fait savoir ce mardi qu’il avait rejeté l’appel du club neuchâtelois. maigre lot de consolation: l’instance lausannoise reconnaît un manque de clarté concernant le point de règlement discuté et met une partie des frais de la procédure à la charge de l’ASF.
Cela n’allègera pas pour autant la déception des pensionnaires de la Maladière.