Nouvelle-Zélande: Avant d’être Premier ministre, Chris Hipkins prend la tête du parti au pouvoir

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Nouvelle-ZélandeAvant d’être Premier ministre, Chris Hipkins prend la tête du parti au pouvoir

Le futur chef de gouvernement néo-zélandais a été confirmé, dimanche, à la tête du Parti travailliste. Et il aura une représentante des indigènes Pasifika comme vice-Première ministre.

Chris Hipkins sera officiellement Premier ministre mercredi, succédant à Jacinda Ardern (à gauche).

Chris Hipkins sera officiellement Premier ministre mercredi, succédant à Jacinda Ardern (à gauche).

AFP

À l’issue d’un vote des membres de son parti au Parlement, le désignant à l’unanimité leader de la formation au pouvoir et donc prochain Premier ministre, Chris Hipkins a expliqué qu’il serait officiellement intronisé mercredi par la gouverneure générale, représentante en Nouvelle-Zélande du roi Charles III.

Il s’agit aussi d’attendre que la mise en retrait de Jacinda Ardern soit formellement actée. Cette dernière a annoncé sa démission jeudi, expliquant qu’elle n’avait «tout simplement plus d’énergie pour quatre ans supplémentaires», après avoir notamment connu la pandémie de Covid, une éruption volcanique et la pire attaque terroriste jamais vécue par la Nouvelle-Zélande.

De nombreux responsables politiques, dont Chris Hipkins, ont fustigé la «campagne au vitriol» dont Jacinda Ardern a été victime durant son mandat, notamment sur les réseaux sociaux. «La façon dont Jacinda a été traitée, en particulier par certains segments de la société – et ils sont une petite minorité – a été tout à fait abjecte», a de nouveau critiqué, dimanche, le futur 41e Premier ministre.

Avant tout, relancer l’économie

Responsable de la lutte contre la pandémie de Covid pendant deux ans, Chris Hipkins a dit comprendre que son nouveau poste l’exposerait davantage. Mais sa famille n’est pas «une propriété publique», a-t-il insisté devant des journalistes. Au regard de «l’énorme pression» mise sur Jacinda Ardern et sa famille, son successeur de 44 ans a affirmé vouloir garder ses proches «loin des projecteurs». Il a également déclaré que sa principale préoccupation serait de relancer l’économie.

L’inflation et les pénuries de personnel ont en effet largement entamé la popularité de la formation, maintenant derrière l’opposition de centre-droit, le Parti national, dans les sondages.

Chris Hipkins a également annoncé que le pays allait connaître sa première vice-Première ministre d’origine pasifika, peuple indigène des îles du Pacifique, en la personne de Carmel Sepuloni. Cette dernière est membre du Parlement depuis 2008 et ministre du Développement social depuis 2017. À peu près 8% des 5,1 millions d’habitants de Nouvelle-Zélande s’identifient comme des Pasikifa.

(AFP)

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