Football - Rafael Benitez n’est plus l’entraîneur d’Everton

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FootballRafael Benitez n’est plus l’entraîneur d’Everton

Défaite de trop pour le technicien espagnol, samedi face à Norwich (2-1). Les Toffees ne sont que 16es de Premier League. Devant, Liverpool n’a pas fait dans le détail contre Brentford.

Rafael Benitez.

Rafael Benitez.

AFP

Everton a annoncé dimanche qu’il se séparait de son entraîneur espagnol Rafael Benitez à la suite d’une série de mauvais résultats, dont une défaite, samedi, chez la lanterne rouge Norwich (2-1). «Everton confirme le départ de Rafael Benitez en tant qu’entraîneur de l’équipe première», ont écrit les Toffees, actuellement 16e de Premier League, avec six points d’avance sur la zone rouge, dans leur communiqué.«D’autres informations sur son remplaçant définitif seront faites en temps utile», ajoute l’autre club de Liverpool.

L’arrivée de Benitez à l’été 2021, pour remplacer Carlo Ancelotti, parti au Real Madrid, avait déjà été mouvementée, l’Espagnol de 61 ans étant devenu le premier entraîneur à manager Everton et Liverpool, les deux équipes du Merseyside, depuis les années 1890.

Des banderoles menaçantes et insultantes avaient été déployées par des supporters avant même l’officialisation de sa nomination, non seulement parce qu’il avait déjà dirigé les Reds, mais parce qu’il avait alors qualifié Everton de «petit club» après un derby en 2007.

«Benitez, dégage de notre club»

Entraîneur également de Newcastle, du Real Madrid, de Naples ou de l’Inter Milan, Benitez avait conduit Liverpool à une victoire mythique en finale de la Ligue des champions 2005, aux tirs au buts (3-3, 3-2 ap. t.a.b.), après avoir été mené 3-0 par l’AC Milan, et à la finale en 2007. Mais après un démarrage encourageant avec Everton, avec 3 victoires et 1 nul sur les 4 premières journées, les mois d’octobre et novembre, avec 2 nuls et 6 défaites dont un 1-4 dans le derby à Goodison Park, avaient considérablement fragilisé sa position.

Longuement privé sur blessure de ses atouts offensifs principaux, Dominic Calvert-Lewin et Richarlison, Benitez s’était aussi fâché avec le directeur sportif du club, Marcel Brands, et plus récemment avec le latéral français Lucas Digne, l’un des meilleurs joueurs des Toffees ces dernières saisons, qui a signé au cours de la semaine à Aston Villa.

Le revers à Norwich, qui n’avait gagné que 2 de ses 20 rencontres précédentes, et où une bannière «Benitez, dégage de notre club» avait été déployée dans les tribunes, a été la défaite de trop. Le propriétaire du club, l’homme d’affaires anglo-iranien Farhad Moshiri, avait assuré le mois dernier qu’il laisserait le temps à Benitez de redresser la situation, mais il a fini par céder à la pression populaire devenue insoutenable.

Liverpool facile

Vainqueur de Brentford (3-0), dimanche, Liverpool s’est emparé de la 2e place du classement et s’est aussi réjoui de voir un rival dans la course au podium, West Ham, défait (3-2) à domicile par Leeds. Avec 45 points, les Reds dépassent Chelsea (43 pts), battu samedi à Manchester City (1-0), qui caracole en tête du classement.

Avec onze longueurs de retard sur le leader, mais avec aussi un match en moins, les hommes de Jürgen Klopp semblent les derniers à avoir encore une toute petite chance de priver les tenants du titre d’un quatrième sacre en cinq ans. La défaite des Hammers, 4es du classement, a fait aussi passer à huit unités l’avance des Reds sur cette place offrant la denière qualification directe pour la Ligue des champions, d’autant que les Londoniens sont à jour dans leur calendrier.

Frustré après son nul (0-0) contre Arsenal en demi-finale de la Coupe de la Ligue, jeudi, bien qu’il ait joué 65 minutes en supériorité numérique, Liverpool s’est vengé sur le promu. Il a fallu attendre la toute fin de la première période pour voir Fabinho convertir un centre de Trent Alexander-Arnold et donner un avantage mérité à Liverpool (1-0, 44e).

Mais la seconde période a été à sens unique, Diogo Jota ratant le coche en trouvant le poteau (62e) avant qu’Alvaro Fernandez ne réalise un très bel arrêt devant lui (67e). C’est à Alex Oxlade-Chamberlain, de la tête, qu’est venu l’honneur de doubler la mise deux minutes plus tard (2-0, 69e), avant que Takumi Minamino, tout juste entré en jeu, ne se rattrape de l’occasion immanquable qu’il avait ratée contre Arsenal, en parachevant ce succès aisé (3-0, 77e).

(AFP)

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