Hockey sur glace – «Pouliot va changer le visage de l’équipe»

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Hockey sur glace«Pouliot va changer le visage de l’équipe»

Le Québécois Marc-Antoine Pouliot a obtenu la nationalité suisse à la fin du mois de décembre. Genève-Servette peut désormais aligner ses «cinq» étrangers sur la glace.

Cyrill Pasche
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Cyrill Pasche
Marc-Antoine Pouliot (78) est enfin Suisse. C’est la joie dans les rangs de Genève-Servette.

Marc-Antoine Pouliot (78) est enfin Suisse. C’est la joie dans les rangs de Genève-Servette.

Eric Lafargue

Pour aborder la dernière ligne droite de la saison, Genève-Servette possède un nouvel atout dans son jeu: le Québécois Marc-Antoine Pouliot a enfin obtenu la nationalité helvétique après avoir passé une dizaine d’années en Suisse (Bienne, Fribourg puis Genève).

La bonne nouvelle a été officialisée le 18 décembre par le club genevois, qui peut désormais aligner Pouliot en tant que joueur suisse avec les quatre autres étrangers, les Finlandais Valtteri Filppula et Sami Vatanen, le Canadien Daniel Winnik ainsi que le Suédois Henrik Tömmernes. «Ce n’était jamais facile d’envoyer un joueur étranger en tribune jusqu’ici. Au moins, ce souci est réglé désormais», se réjouit l’entraîneur des Aigles, Jan Cadieux.

«Ce n’était jamais facile d’envoyer un joueur étranger en tribune jusqu’ici. Au moins, ce souci est réglé désormais»

Jan Cadieux, entraîneur de Genève-Servette.

Le technicien, qui a repris l’équipe avec succès depuis le congédiement de Patrick Emond le 10 novembre, pourra ainsi aligner ses «cinq» étrangers pour la première fois vendredi soir contre Ambri. Les grands débuts de Pouliot en tant que joueur suisse auraient dû avoir lieu le 19 décembre contre Fribourg, mais le derby romand avait été annulé à la dernière minute suite à l’apparition de cas de Covid dans les rangs genevois. Pouliot avait ensuite manqué le dernier match de l’année à Zoug, le 23 décembre (victoire 1-5), en raison d’une blessure.

Le néo-Suisse patinera ainsi pour la première fois avec son nouveau statut ce vendredi contre Ambri aux Vernets (19h45). «La naturalisation de Pouliot était un beau cadeau reçu juste avant Noël, mais nous avons dû patienter un bon moment avant de pouvoir le déballer, image Jan Cadieux. Le fait qu’il soit Suisse désormais va changer considérablement le visage de l’équipe. Il nous offre aussi pas mal d’options grâce à sa polyvalence. Pour l’instant, il pilotera une ligne au poste de centre. Mais en fonction de l’évolution des matches, nous pourrons aussi l’aligner à l’aile si les circonstances le demandent.»

Gommer la fessée 4-10 d’octobre

Au coude à coude avec le LHC (9e, 43 points) au classement qui sera déterminé selon le nombre de points/match, Genève-Servette (10e, 41 points avec un match en moins que les Vaudois) terminera probablement la saison régulière entre le 10e et le 7e rang synonyme de pré-play-off (série au meilleur des trois manches pour accéder aux séries pour le titre). «Il y a divers chemins pour arriver en play-off», fait remarquer Jan Cadieux, conscient qu’une qualification directe grâce à une place dans le Top 6 est sans doute hors de portée. «L’idée, c’est d’être au top pour les séries.»

«Avant de penser au LHC, on va se concentrer sur Ambri»

Jan Cadieux veut prendre «match après match».

Quinze jours après son dernier match en championnat à Zoug, le GSHC reçoit Ambri ce vendredi soir, avant de se déplacer à Lausanne le lendemain pour un derby lémanique très attendu. «Avant de penser au LHC, on va se concentrer sur Ambri contre qui nous avons déjà gagné une fois (2-3 au Tessin), mais aussi perdu à une reprise (ndlr: une claque 4-10 le 2 octobre avec Patrick Emond comme entraîneur), prévient Jan Cadieux. Nous restons sur quatre victoires de suite en championnat, mais c’est une nouvelle série qui commence pour nous. On repart de zéro.»

Le coach des Aigles espère rapidement renouer avec la victoire et retrouver la dynamique positive . Depuis qu’il a pris place sur le banc de Genève-Servette en tant que coach principal, ses hommes ont remporté six matches en huit sorties. «Nous avons déjà comblé un certain retard au classement et nous voulons terminer le plus haut possible. Le meilleur moyen d’y arriver est de prendre match après match, tout simplement. L’équipe a encore de la place pour grandir», promet Jan Cadieux.

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