Manifs au Pérou: Les trains menant au Machu Picchu sont suspendus

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Manifs au PérouLes trains menant au Machu Picchu sont suspendus

Mardi, les touristes voulant se rendre sur le site péruvien du Machu Picchu ne peuvent plus emprunter le train, en raison des manifestations qui secouent le Pérou.

Les trains menant à la citadelle inca sont annulés.

Les trains menant à la citadelle inca sont annulés.

AFP/Photo d’archives

Le transport par voie ferrée entre Cusco et la citadelle inca du Machu Picchu, joyau touristique du Pérou, sera suspendu mardi, les manifestations contre la présidente du Pérou, Dina Boluarte, se poursuivant dans le pays, a informé lundi l’opérateur.

«Compte tenu de l’appel à manifester (…) lancé par différentes organisations sociales à Cusco, nous sommes contraints de suspendre les opérations de nos services de train à destination et en provenance du Machu Picchu, ce mardi», a déclaré la compagnie PeruRail, dans un communiqué.

Le principal accès à la citadelle de pierre se fait en train depuis Cusco, ancienne capitale de l’empire inca. Selon l’opérateur, cette décision a été prise pour assurer la sécurité des passagers face à d’éventuels blocages du chemin de fer.

Au moins sept morts

Les manifestations, qui ne faiblissent pas au Pérou malgré l’annonce de la nouvelle présidente Dina Boluarte de vouloir avancer de 2026 à avril 2024 les élections générales, ont fait au moins 7 morts. Le 7 décembre, Pedro Castillo, ex-président de gauche de 53 ans, avait ordonné la dissolution du Parlement, quelques heures avant que celui-ci ne se réunisse pour débattre d’une procédure de destitution à son encontre, la troisième depuis son accession au pouvoir en juillet 2021.

Pedro Castillo a été arrêté quelques heures plus tard par son garde du corps alors qu’il se rendait à l’ambassade du Mexique, pour demander l’asile politique. Il est poursuivi par le parquet pour «rébellion» et «conspiration».

Des partisans de Castillo manifestent

Une centaine de partisans de l’ancien président Pedro Castillo manifestent devant la Direction des opérations spéciales, Caserne Marco Puente Llanos, à Ate en périphérie Est de Lima. Devant la porte en fer, des policiers anti-émeute casqués, munis de boucliers en plastique transparents posés sur le sol, forment un cordon devant la prison.

Des matelas parfois sales et des coussins sont empilés. Une petite tente couleur kaki est aussi dressée. Sur la toile, un message écrit sur une feuille rose: «S’il n’y pas de liberté, la révolution viendra! Courage président Castillo».

(AFP)

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