Le festival qui touche à tout avec talent

«Bodybodybodybody», c’est le nom d’une pièce musicale belge qui sera présentée le samedi 8 et le dimanche 9 juillet sur les Balcons de la Mercerie, à l’entrée de la vieille ville de Lausanne. Une performance qui mêle danse extatique du chorégraphe Matteo Sedda à la voix de soprano de Lies Vandewege. La musique fait vibrer une basse, des percussions et en appelle autant à l’électro qu’à la musique rituelle. Le spectacle est gratuit et il est accessible aux personnes à mobilité réduite. 

Le ton est donné. Le Festival de la Cité qui se déroule du 4 au 9 juillet – dirigé par Martine Chalverat, une ancienne, entre autres, du Cully Jazz et de l’Office fédérale de la culture – apporte déjà des nouveautés. «Cette 51e édition, souligne la directrice, se place bien sûr dans la continuité. Mais j’ai voulu aussi mettre l’accent sur des spectacles pluridisciplinaires où le chant, la danse, la musique se rejoignent. Outre «Bodybodybodybody», la performance «Hark!», une chorégraphie vocale sur la  musique baroque de Henry Purcell illustre aussi cette tendance et se joue à l’intérieur de la cathédrale.»

Martine Chalverat a voulu que des personnes en situation de handicap puissent  mieux profiter du festival. Ainsi, les personnes malentendantes pourront assister à tous les spectacles de la Place Saint-Maur grâce à la mise en place d’une boucle magnétique. Le Festival facilite aussi l’accès aux bars et scènes aux personnes à mobilité réduite.

Le Festival de la Cité qui s’apprête à drainer au moins 100'000 visiteurs offre des spectacles pour tous les goûts et tous les âges. Plus de 440 artistes professionnels vont être applaudis autour de 20 scènes différentes. Et les enfants ne sont pas oubliés. Des ateliers créatifs attendent les artistes de 3 ans au moins dans la Cour du Gymnase et une Disco Kids fera bouger des bambins plus grands sur le Pont Bessière. Une garderie, ouverte de 18h à 20h est même destinée à soulager des parents qui aimeraient partir à la découverte sans leur progéniture.

«Une manifestation gratuite de cette ampleur, dit encore Martine Chalverat, ne peut vivre sans l’aide de ses partenaires. Dans ce contexte, l’apport de la Loterie Romande est indispensable et nous pouvons compter sur elle depuis de nombreuses années. La LoRo est un acteur principal de la vie culturelle en Suisse Romande.»