Mer Egée: La Grèce «prête à affronter» ceux qui «menacent» son territoire

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Mer ÉgéeLa Grèce «prête à affronter» ceux qui «menacent» son territoire

Face aux menaces turques, la Grèce est prête à se défendre. C’est ce qu’a martelé, lundi, à Paris, son Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, avec l’appui d’Emmanuel Macron.

En recevant Kyriakos Mitsotakis (à gauche), Emmanuel Macron a pour dénoncé des «provocations et propos inacceptables remettant en cause la souveraineté de la Grèce» de la part du président turc, Recep Tayyip Erdogan.

En recevant Kyriakos Mitsotakis (à gauche), Emmanuel Macron a pour dénoncé des «provocations et propos inacceptables remettant en cause la souveraineté de la Grèce» de la part du président turc, Recep Tayyip Erdogan.

AFP

Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a déclaré lundi, à Paris, que son pays était «prêt à affronter» toute menace contre sa souveraineté, en référence à la Turquie, qui accuse la Grèce d’«occuper» les îles de la mer Égée. «Nous sommes prêts à affronter tous ceux qui nous menacent de débarquer dans nos îles, sur notre territoire», a-t-il déclaré alors qu’il était reçu à l’Élysée par le président français, Emmanuel Macron.

Il a cité les six avions de combat Rafale et les trois frégates de défense et d’intervention achetées en mars par Athènes, et a remercié la France de son soutien face aux «provocations» de la Turquie. «Nous sommes toujours ouverts à la discussion et au dialogue», a toutefois ajouté le Premier ministre grec.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a récemment accusé la Grèce d'«occuper» les îles de la mer Égée, qui sont grecques mais sur lesquelles des soldats grecs ne peuvent être stationnés, et a averti que les forces armées turques pourraient «arriver du jour au lendemain» et «faire le nécessaire».

Soutien «clair» et «ferme» de la France

Emmanuel Macron a pour sa part dénoncé des «provocations et propos inacceptables remettant en cause la souveraineté de la Grèce» et redit «avec clarté et fermeté» le soutien de la France à Athènes. «Nous ne laisserons s’installer aucun désordre, en particulier en Méditerranée orientale», a-t-il dit.

(AFP)

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