Les trophées du Matin.chSuper League: nos experts élisent le meilleur entraîneur
La saison terminée, l’heure est à la remise des prix. Pour ce deuxième volet, nos spécialistes ont désigné l’entraîneur qui les a le plus convaincus cette saison.
Le meilleur entraîneur de la saison peut-il être un autre que celui qui a gagné? Après avoir honoré les révélations de la saison, c’est la question sur laquelle a planché la rubrique football du Matin.ch pour désigner le technicien qui les a convaincus durant l’année écoulée.
Sans surprise, André Breitenreiter est le nom qui revient le plus souvent. Même si certains membres de la rédaction ont su faire preuve d’originalité.
André Boschetti: André Breitenreiter (FC Zurich)
La saison dernière, Zurich n'avait assuré sa place en Super League qu'à la dernière journée. Sans que l'équipe ait été révolutionnée, loin de là, Breitenreiter a su en faire une machine à gagner. Il a su créer un vrai groupe pour remporter un titre plus qu'improbable. Son mérite et immense dans cette conquête inattendue et son retour en Bundesliga est la conséquence logique de l'excellent travail accompli au FCZ.
Robin Carrel: André Breitenreiter (FC Zurich)
Comment peut-on nommer quelqu'un d'autre qu'André Breitenreiter? Arriver à monter ainsi un groupe commando qui, en plus, tient sur la durée, on n'est pas loin du génie. Le coach allemand a également une histoire pas comme les autres qui donne un relief supplémentaire à ce titre si mérité. Je me demande quand même si Alain Casanova n'aurait pas voté pour lui-même, dans cette rubrique…
Nicolas Jacquier: Mattia Croci-Torti (Lugano)
Dans cette catégorie, le nom d’André Breitenreiter, offrant au FC Zurich un titre inattendu, semble devoir s’imposer naturellement. On lui préférera cependant celui du coach de Lugano. Avec son look déjanté, Croci-Torti est à lui seul un personnage, à la fois metteur en scène et acteur. Mais il incarne surtout ce lien indéfectible qui le lie au Tessin, l’identification à des racines. A l’opposé des hommes qui ne font que passer, son avènement fait du bien à tout le football helvétique.
Valentin Schnorhk: André Breitenreiter (FC Zurich)
Certes, il n’a pas eu de Coupe d’Europe pour lui faire perdre du temps. Certes, les blessures ont presque totalement épargné le FCZ. Mais cela ne garantit en rien la cohérence ou la stabilité. André Breitenreiter avait une idée dès le premier jour, et il n’a jamais tenté d’y déroger. Son football pragmatique, construit pour mettre en valeur ses meilleurs éléments, a été efficace. A l’heure où Bâle et YB ont déraillé, c’est bien l’Allemand qui a su le mieux en profiter. Aller simple pour la Bundesliga.
Florian Vaney: Mario Frick (Lucerne)
Peter Zeidler a métamorphosé un Saint-Gall qu’il n’arrivait pas à faire avancer au premier tour, Mario Frick en a fait de même avec Lucerne, sans avoir la responsabilité d’un automne funeste. Après le néant des 18 premiers matches, le FCL a bâti l’un des jeux les plus agréables de Super League en 2022. Si le classement s’établissait uniquement sur le second tour, Lucerne aurait manqué l’Europe au goal-average. Le même qui l’a envoyé en barrages.
Daniel Visentini: André Breitenreiter (FC Zurich)
Il a quitté l’Allemagne et à 48 ans, il a reconstruit Zurich pour lui offrir le titre de champion. La logique est sans surprise: en donnant une ligne de conduite, un cadre sérieux et en bénéficiant aussi, c’est vrai, d’une restructuration du groupe intelligente, le technicien allemand a fait du FCZ une machine à gagner. Ce n’était pas toujours folichon, mais c’était diablement efficace et réfléchi.