CinémaCannes: le réalisateur suédois Ruben Östlund président du jury
Le cinéaste, qui remportait sa seconde Palme d’or l’an dernier, va oeuvrer du 16 au 27 mai prochains, sur la Croisette.
Le réalisateur suédois Ruben Östlund, deux fois lauréat de la Palme d’or, sera le président du jury du 76e Festival de Cannes, qui se tiendra du 16 au 27 mai sur la Croisette, cinquante ans après sa compatriote Ingrid Bergman, ont annoncé mardi les organisateurs dans un communiqué.
Il prendra la suite de l’acteur français Vincent Lindon, qui, avec son jury, avait attribué la Palme d’or au dernier film du Suédois, «Sans filtre». Il avait également obtenu la prestigieuse récompense cinq ans auparavant avec «The Square».
Historique
«Je suis heureux, fier et empreint d’humilité de me voir confié l’honneur de présider le jury du Festival de Cannes cette année. Nul autre lieu dans le monde ne suscite un tel désir de cinéma lorsque le rideau se lève sur un film en compétition», a déclaré le cinéaste de 48 ans, cité dans le communiqué.
Il devient, après l’Américain Francis Ford Coppola et le Franco-Serbe Emir Kusturica, le troisième cinéaste doublement palmé à devenir président du jury, et le tout premier à endosser ce rôle l’année suivant son sacre, précise le communiqué. M. Östlund devra choisir la Palme d’or parmi la vingtaine de films en compétition, qui doivent être dévoilés prochainement. Il sera épaulé par plusieurs jurés, dont les noms seront également dévoilés prochainement.
Cris de joie
Le réalisateur a accédé à la célébrité avec «Snow Therapy» (2014), film qui dézingue la famille moderne avec un père fuyant une avalanche, son téléphone portable à la main, mais laissant ses enfants face au danger. Le film avait remporté le prix du jury dans la catégorie Un Certain regard, à Cannes.
En 2017, il avait fait crier de joie le public du palais des festivals de Cannes en remportant la Palme d’or pour «The Square». Pour ce film, il s’était entouré de l’Américaine Elisabeth Moss («Mad Men»), du Britannique Dominic West («The Wire») et du Danois Claes Bang, qui tient le premier rôle. Cinq ans plus tard, il obtenait une nouvelle Palme d’or avec «Sans filtre», une satire des super-riches et du luxe.