France: Un policier sort son arme pour une voiture mal garée

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FranceUn policier sort son arme pour une voiture mal garée

À Montélimar, un quadragénaire peste contre la réaction d’un policier: «On n’est pas dans un western!»

R.M.
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R.M.
À Montélimar, le ton est monté entre deux policiers et un conducteur pour une question de stationnement.

À Montélimar, le ton est monté entre deux policiers et un conducteur pour une question de stationnement.

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Mercredi à 7 h 15 au centre-ville de Montélimar (Drôme), des policiers municipaux ont repéré une voiture stationnée alors que la place devait être libérée pour la foire mensuelle. Le propriétaire est arrivé, le ton est monté et un des agents a fini par sortir son arme pour un véhicule mal parqué

Lorsque les policiers ont vu la voiture mal stationnée, ils ont décidé d’appeler la fourrière pour libérer la place. Mais le propriétaire, 42 ans, est arrivé. À partir de là, les versions divergent, relate le «Dauphiné». Mais dans les deux cas, un agent a sorti son arme de poing.

Selon les autorités, «les policiers lui ont simplement demandé d’enlever sa voiture et de circuler». Mais le ton est monté et le quadragénaire s’est enfermé dans sa voiture. Et, à l’approche du véhicule de la fourrière, il aurait fait mine de démarrer.

«Je ne suis pas un truand»

Devant la «mise en danger possible imminente» des deux policiers et des deux agents de la fourrière, un policier a alors sorti son arme. Sans pointer personne, assure Jean-Michel Guallar, adjoint à la sécurité de Montélimar. Qui, après avoir visionné les images de vidéosurveillance, affirme que ça n’a duré que 5 secondes.

La version de l’automobiliste est différente. Selon lui, les policiers lui ont demandé de régler le déplacement du véhicule de la fourrière. Et auraient refusé qu’il paye plus tard, n’ayant pas assez d’argent sur lui. Il jure qu’il n’a jamais démarré et, surtout, que le policier a braqué l’arme sur lui. Un récit corroboré par un commerçant qui était sur place. «On n’est pas dans un western! Je n’ai pas compris, je ne suis pas un truand», a pesté le quadragénaire.

Le calme est finalement revenu et l’automobiliste est parti. Selon Jean-Michel Guallar, l’histoire ne devrait pas aller plus loin. Mais il en appelle tout le monde à la retenue.

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