Tennis: «Pas envie de parler», la conférence de presse express de Djokovic

100 secondes. C’est le temps qu’a duré la conférence de presse de Novak Djokovic après son revers surprise contre Lorenzo Musetti (ATP 21) en huitièmes de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo. L’Italien de 21 ans s’est imposé 4-6 7-5 6-4 après 2h56 de haute lutte. «C’est vraiment horrible», a résumé le Serbe.

Grand favori de ce tournoi monégasque en l’absence de Rafael Nadal et Carlos Alcaraz, le No 1 mondial a connu une terrible désillusion. Et Djokovic n’a vraiment pas eu envie de s’étendre sur ce match devant les médias. Illustration en six questions.

– Que ressentez-vous après cette défaite?

– Ce que je ressens après avoir joué comme ça, c’est vraiment horrible… Mais félicitations à lui, il a su rester solide dans les moments importants. C’est tout ce que je peux dire. Bonne chance à lui.

– Pourquoi portez-vous un manchon au bras droit?

– Je n’ai rien à dire. C’est OK. Je vais bien. Je félicite mon adversaire. Il faut passer à autre chose.

– Pensiez-vous dès ce (jeudi) matin que la journée serait compliquée?

– Oui, je sais que je ne joue pas si bien et que lui, il joue très bien. Donc je savais que ce serait un match compliqué.

– Le tournoi de Monte-Carlo ne vous réussit pas depuis votre deuxième et dernier titre en 2015…

– Je n’ai pas le sentiment que ce soit catastrophique cette année, mais mon ressentiment n’est pas bon là tout de suite parce que j’ai perdu. C’est tout. Bravo à mon adversaire, je passe à autre chose.

– Et quelle est la prochaine étape?

– Je joue la semaine prochaine à Banja Luka (ndlr: en Serbie).

– On vous connaît, on voit que vous êtes mal. Comment l’expliquez-vous après un tel début de saison (Djokovic a notamment remporté l’Open d’Australie puis récupéré la place de No 1 mondial) ?

– Je sais… mais ça n’a vraiment pas été une bonne journée pour moi aujourd’hui, je n’ai pas très envie de parler.