TéhéranL’Iran cherche à «tuer» Donald Trump pour venger la mort d’un général
Un responsable iranien a affirmé que son pays voulait «tuer» l’ancien président américain Donald Trump, qui avait ordonné l’élimination du général iranien Qassem Soleimani en 2020.
Un haut responsable militaire iranien a affirmé vendredi soir que son pays cherchait toujours à venger l’élimination par Washington du général Qassem Soleimani en 2020, espérant «pouvoir tuer» l’ancien président américain Donald Trump.
«Nous espérons pouvoir tuer Trump, (l’ancien secrétaire d’État américain Mike) Pompeo et (Kenneth) McKenzie (l’ancien chef du commandement central de l’armée américaine au Moyen-Orient), ainsi que les responsables militaires qui ont donné l’ordre d’assassiner Soleimani, a déclaré à la télévision le général Amirali Hajizadeh.
La menace des missiles iraniens
«Nous sommes désormais capables de frapper des navires américains à une distance de 2000 km» avec des missiles, a encore dit le général qui dirige la Force aérospatiale des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran.
Les programmes balistiques de la République islamique inquiètent les Occidentaux qui accusent le pays de vouloir augmenter la portée de ses missiles et de déstabiliser le Moyen-Orient et Israël, ennemi juré de Téhéran. Samedi, la télévision d’Etat a diffusé des images de tirs d’un «nouveau missile de croisière Paveh avec une portée de 1650 km», fabriqué par les Gardiens de la révolution.
Éliminé à Bagdad
Ancien chef de la Force Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, Qassem Soleimani avait été assassiné à Bagdad dans un raid américain en janvier 2020. Le président Trump a déclaré à l’époque qu’il avait ordonné la frappe en réponse à un certain nombre d’attaques contre les intérêts américains en Irak.
Cinq jours plus tard, l’Iran a riposté en tirant des missiles sur une base aérienne américaine en Irak qui abritait des troupes américaines. Aucun soldat américain n’avait été tué, mais Washington a déclaré que des dizaines de personnes avaient souffert de lésions cérébrales traumatiques à la suite des explosions.
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