Code vestimentaire - La cravate obligatoire à l’Ecole hôtelière de Lausanne, c’est terminé

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Code vestimentaireLa cravate obligatoire à l’École hôtelière de Lausanne, c’est terminé

Le très strict code vestimentaire de l’École hôtelière de Lausanne s’assouplit avec notamment la fin de la cravate obligatoire. Kippas, hijabs ou encore turbans sont, quant à eux, désormais autorisés.

Le Groupe EHL vient de rafraîchir son guide vestimentaire à l’attention de ses étudiants.

Le Groupe EHL vient de rafraîchir son guide vestimentaire à l’attention de ses étudiants.

École hôtelière de Lausanne

Venez comme vous êtes, mais pas trop quand même. C’est à peu de chose près la façon dont pourrait être résumé le nouveau guide vestimentaire publié aujourd’hui par le Groupe EHL à l’intention de ses étudiants. Les consignes en matière de tenues ont la réputation, à raison, d’être extrêmement strictes dans cet établissement qui a ouvert ses portes en 1893. Un des symboles de cette rigidité: la cravate obligatoire pour les hommes.

Cette obligation prend fin aujourd’hui. Un petit tremblement de terre donc. Accompagné d’autres secousses, non moins importantes: l’autorisation de porter des signes religieux. Médailles, foulards, kippas, turbans ou encore hijabs pourront donc désormais être arborés par les étudiants. Ils sont «désormais acceptés sur tous les campus du Groupe EHL, en Suisse et à Singapour», indique le communiqué de presse du groupe.

Inclusion et diversité

Le but de cet assouplissement est de permettre d’«accueillir plus de diversité et [de] favoriser plus d’inclusion au sein de la communauté du Groupe EHL», précise encore le communiqué. Les changements ne s’arrêtent pas aux signes religieux. L’École hôtelière de Lausanne ne fait désormais plus de distinctions de genre. Fini donc le code réservé aux hommes et celui aux femmes. C’est d’ailleurs cette absence de distinction qui fait disparaître la cravate, auparavant obligatoire pour la gent masculine.

Toutes les interdictions ne sont néanmoins pas levées. L’institution centenaire se doit de rester conforme «aux exigences des secteurs de l’hospitalité et du service». Comme le précise un article du Blick, les chemises décontractées ou à motifs disproportionnés restent bannies. Le même sort est réservé aux vêtements de sport et certaines matières comme «le cuir, le denim, le daim, la mousseline, le velours côtelé ou tout type de vêtements d’intérieur».

La mise à jour de ce guide vestimentaire ne s’est pas faite toute seule. Le Groupe EHL s’est entouré d’experts du monde associatif, notamment Transgender Network Switzerland, indique encore le Blick.

(comm/lti)

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