Ukraine – Washington se dit prêt à «discuter» avec Moscou «dès début janvier»

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UkraineWashington se dit prêt à «discuter» avec Moscou «dès début janvier»

Face aux demandes de garanties russes, les USA se disent ouverts à un «dialogue diplomatique» avec le Kremlin, tout en maintenant les menaces de sanctions.

Les Etats-Unis et leurs alliés menacent la Russie de «sanctions massives» si jamais elle attaquait l’Ukraine.

Les Etats-Unis et leurs alliés menacent la Russie de «sanctions massives» si jamais elle attaquait l’Ukraine.

AFP

Les Etats-Unis sont prêts à «engager un dialogue diplomatique» avec la Russie «dès le début du mois de janvier», mais pas sans conditions, a fait savoir jeudi un haut responsable de la Maison-Blanche, dans une première réaction à la conférence de presse annuelle du président russe Vladimir Poutine.

«Principe de réciprocité»

L’exécutif américain est prêt à négocier de manière tant bilatérale que multilatérale, au travers de «multiples canaux», a indiqué cette source, en ajoutant toutefois que ni la date ni le lieu d’une première rencontre n’avaient été fixés.

«Il y a certains points que la Russie a soulevés et que nous pensons pouvoir discuter, et d’autres dont (les Russes) savent que nous ne les accepterons jamais», a-t-il toutefois précisé.

«Tout dialogue doit être basé sur un principe de réciprocité, c’est-à-dire que nos préoccupations devront aussi être mises sur la table», a ajouté le haut responsable.

«Nous continuons à suivre de près les mouvements alarmants de troupes russes et les déploiements à la frontière avec l’Ukraine», a indiqué la même source.

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Réponse «militaire et technique»

Elle a assuré que les Etats-Unis et leurs alliés se préparaient à prendre des «sanctions massives» si jamais la Russie attaquait l’Ukraine.

«J’espère que la première réaction positive (des Etats-Unis), avec l’annonce du début des négociations (à Genève) en janvier, va nous permettre d’aller de l’avant», avait dit un peu plus tôt Vladimir Poutine lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin d’année.

Le président russe avait nettement durci le ton mardi en évoquant une réponse «militaire et technique» si ses rivaux occidentaux ne mettaient pas fin à leur politique jugée menaçante.

(AFP)

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