Les corbeaux attaquent et sèment la terreur à Annecy

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FranceLes corbeaux attaquent et sèment la terreur à Annecy

Depuis une dizaine de jours, les attaques de corbeaux se succèdent dans un quartier d’Annecy. Plusieurs habitants ont été blessés.

R.M.
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«Le corbeau m’a foncé dessus, il est arrivé de très haut et m’a piqué sur la tête», a témoigné une habitante.

«Le corbeau m’a foncé dessus, il est arrivé de très haut et m’a piqué sur la tête», a témoigné une habitante.

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À Annecy, les attaques de corbeaux se succèdent depuis une dizaine jours et les oiseaux sèment la terreur parmi les habitants. Plusieurs ont été blessés.

Les attaques se concentrent sur un secteur, l’avenue de Chambéry, où l’on peut voir des dizaines de nids perchés sur des platanes. «Le Dauphiné» est parti à la rencontre des pensionnaires d’une résidence pour personnes âgées de cette avenue. Beaucoup ont été attaqués et ne cachent plus leur peur.

«Il m’est tombé dessus si fort, son coup de bec m’a ouvert le crâne, je n’ai pas compris ce qui m’arrivait, je saignais», raconte Andrée Tissot, attaquée jeudi dernier. Cette femme est passée à la pharmacie pour que sa plaie soit désinfectée puis est rentrée, «choquée et traumatisée».

Marie-Claude Lemasson, 82 ans, dit avoir été attaquée deux fois. «Le corbeau m’a foncé dessus, il est arrivé de très haut et m’a piqué sur la tête. Je me suis débattue, j’ai eu mal pendant plusieurs jours», raconte-t-elle. Si elle doit sortir, elle met maintenant deux grands chapeaux pour se protéger et prend sa tapette à mouche. «J’ai un peu honte de le dire mais j’ai vraiment la trouille», commente-t-elle.

Demande aux autorités

«Moi, c’est ma sœur venue me visiter qui s’est fait attaquer par surprise, mercredi, en repartant. Elle a pris un gros choc à la tête, par-derrière, puis elle a senti deux piques sur les joues», ajoute Denise Baret, 92 ans.

Il y a toujours eu des corbeaux dans le quartier, mais il n’y avait pas ces attaques récurrentes les autres années. Et elles sont pour l’instant inexpliquées.

Mais la priorité, pour les habitants de la résidence, c’est que les autorités réagissent et fassent quelque chose. «En pleine ville, ce n’est pas normal de se faire attaquer par des oiseaux. Ils pourraient nous crever un œil. La Ville doit assurer la protection et la sécurité de ses habitants», souligne une retraitée.

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