Belinda Bencic trace sa route à l'US Open

Même si sa joie de vivre est difficilement perceptible sur un court de tennis, tout va bien en apparence pour Belinda Bencic sur les courts de Flushing Meadows. La 13e joueuse mondiale mais tête de série No 15 du dernier Grand Chelem de la saison a fait respecter la hiérarchie mercredi, lors de sa rencontre du 2e tour à l'US Open, en disposant de la qualifiée britannique Yuriko Miyazaki (198e), 6-3 6-3.

Après des débuts en douceur il y a quarante-huit heures, contre Kamilla Rakhimova, la championne olympique de Tokyo s'est facilitée la vie dès les premiers échanges sur le petit court No 5, en prenant illico la mise en jeu adverse. Sa tactique était plutôt simpliste: agresser Miyazaki sur sa deuxième balle de service. Et celle-ci a souffert le martyr, avec seulement 31% de points gagnés avec sur la rencontre.

En contrôle total lors du premier set, avec seulement une petite double faute – son péché mignon – à son compteur personnel, Bencic rayonnait, elle, derrière sa première balle (81% de points remportés). Cela ne l'a pas empêché d'enguirlander son clan, désormais composé du Slovaque Matej Liptak (l'entraîneur), d'Ivan Bencic (le père) et de Martin Hromkovic (son compagnon et préparateur physique).

A l'instar du début de partie, «Beli» a fait le break d'entrée dans la seconde manche, face à une femme qu'elle avait affrontée à l'âge de... 7 ans, puisque Miyazaki a vécu en Suisse de 5 à 10 ans, pendant que son père y travaillait. Cette courte avance n’a toutefois pas calmé la championne du monde de Glasgow, perfectionniste à l'extrême, qui a balancé sa raquette alors qu'elle était toujours en tête (3-2).

Il faudra que Bencic accepte de vivre des moments plus difficiles vendredi. C'est un 3e tour, son septième en carrière à l’US Open, qui l'attend contre la Chinoise Zhu Lin (44e), victorieuse de la Biélorusse Victoria Azarenka (18e), 6-3 6-3. Le début des choses sérieuses.