Grands prédateursLe loup coûte 500’000 francs par an à la Confédération
En réponse à une question, le Conseil fédéral a dévoilé qu’il dépensait 1,1 million de francs par an pour le monitoring des grands prédateurs, dont la moitié pour le loup.
- par
- Christine Talos
Le loup coûte cher à la Confédération. Interrogé par le député Martin Candinas (C/GR) à la traditionnelle heure des questions au National lundi, le Conseil fédéral a révélé qu’il consacrait un budget annuel de 1,1 million de francs par an pour le monitoring des grands prédateurs que sont le lynx, le loup, l’ours et le chacal doré. Mais la surveillance du loup coûte à elle seule 500’000 francs.
Par ailleurs, les services de Simonetta Sommaruga ont fait savoir que certains cantons, comme les Grisons et le Valais, notaient le temps supplémentaire qu’ils consacraient à la gestion du loup, que ce soit pour le monitoring, l’évaluation des dégâts ou les tirs. Ces cantons transmettaient ensuite ces informations à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Constat: ils consacrent entre 50’000 et 200’000 francs de plus aux grands prédateurs, selon l’année et le nombre de projets de tirs.
Des aides à 15 cantons pour protéger les troupeaux
Le Conseil fédéral était en outre interrogé par la conseillère nationale Anna Giacometti (PLR/GR). La Grisonne faisait remarquer que le Parlement avait alloué 5,7 millions de francs supplémentaires destinés à la protection du bétail contre les loups pendant la saison d’estivage 2022. Elle voulait savoir quels étaient les cantons qui avaient recouru à ces fonds pour financer des mesures urgentes.
Simonetta Sommaruga lui a répondu que l’OFEV avait accordé des aides à 15 cantons pour la protection des troupeaux pour un montant de plus de 2 millions de francs. D’autres demandes sont encore à l’étude, a-t-elle précisé.