TélévisionColin: «Pour me préparer, j’ai pris des notes en regardant Koh-Lanta»
La nouvelle saison du jeu d’aventure de TF1 compte un Fribourgeois de 25 ans. Il se présente avant la première, le mardi 22 février.
- par
- Laurent Flückiger
Il veut être le premier Suisse à remporter «Koh-Lanta». Le jeune fribourgeois Colin participe à la nouvelle saison du célèbre jeu de survie de TF1. Avant que les téléspectateurs ne le découvrent à l’œuvre le mardi 22 février, celui que nous avons choisi de surnommer «Colinta» se présente.
Qui êtes-vous?
Je m’appelle Colin, j’ai 25 ans, je viens de Grolley, un petit village de campagne dans le canton de Fribourg. J’ai fait des études dans le digital, puis un master en innovation. Il y a deux ans, mon meilleur ami et moi avons lancé notre propre boîte de digitalisation en entreprises. Que dire encore? J’ai emménagé avec ma copine à Lausanne.
On imagine que vous êtes soulagé d’avoir enfin pu révéler que vous étiez candidat?
Effectivement. Le temps à devoir mentir sur la réelle raison de mon départ si soudain et sans donner de nouvelles était long (ndlr.: l’émission a été enregistrée il y a quelques mois aux Philippines)! J’ai fait croire que j’étais parti au Mexique, coupé du monde dans la jungle, et ça a marché. Seuls ma copine, mes parents et, bien sûr, mon meilleur ami étaient au courant de la vérité.
Sur Instagram, vous avez tout de suite renommé votre compte en colin_kohlanta. Vous y serez très actif durant la diffusion?
Oui, ça sonne bien, hein? J’aurais pu réduire ça en «Colinta». (Il rit.) J’ai rapidement reçu plein de messages, j’ai senti un engouement des Suisses. Je serai très actif ces prochains temps.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous inscrire à «Koh-Lanta»?
Chaque fois que je regardais «Koh-Lanta» à la télévision, j’imaginais y être. Bien sûr, c’est plus facile d’être sur son canapé à dire comment on fera les choses! J’avais très envie de me surpasser, de vivre une expérience hors du commun et de rendre mes proches fiers. C’est passé à ma deuxième tentative.
Vous êtes parti avec quel objectif et comment vous êtes-vous préparé?
Mon objectif était simple: être le premier Suisse à remporter «Koh-Lanta». J’ai regardé pas mal d’épisodes en prenant des notes. Au niveau sportif, j’ai fait de la nage, du grip, de la grimpe. J’ai aussi appris à faire un feu, des nœuds, à construire une cabane, un bateau… Mais j’ai eu peu de temps pour me préparer. Dès que j’ai su que j’étais pris, je n’avais que dix-neuf jours devant moi!
Vous êtes le Suisse de la saison dans une émission française. Vous avez forcé le trait sur l’accent et les expressions à l’antenne? À quoi vous attendez-vous au montage?
Je suis resté fidèle à moi-même. J’ai un accent assez prononcé et j’utilise pas mal d’expressions d’ici, mais je sais m’adapter. Il y a deux, trois expressions qui ne sont pas passées parce que les intervieweurs ne me comprenaient pas. On a déjà pu voir le premier épisode en avant-première il y a une semaine et, avant ça, oui j’appréhendais le montage. Je peux juste vous dire que les images sont magnifiques et j’ai hâte que tout le monde découvre ça.
Votre participation a été tournée avant les révélations de triche dans l’édition all stars de «Koh-Lanta». Qu’est-ce que vous avez pensé en les découvrant?
Cela paraît incroyable. Dès les premiers instants sur place, c’est déjà difficile. Donc je peux le comprendre en partie, mais je n’ai pas vraiment d’avis…
Ces derniers jours, la presse parle beaucoup de «Koh-Lanta» non pas pour ses épreuves mais pour la mise en examen pour homicide d’un candidat qui a participé à la saison à vos côtés. Quel est votre sentiment?
J’ai découvert ça dans les médias et je ne m’attendais pas à ce que ça fasse autant de bruit. Je ne peux pas vous dire autre chose.
Qu’allez-vous organiser pour la diffusion du premier numéro, mardi 22 février?
S’il fait beau, j’installerai un projecteur dans le jardin de mon meilleur ami et j’inviterai mes proches, des voisins. Sinon, on s’adaptera. On ira peut-être dans une grange.