Ski alpin: Meillard: «J’ai eu peur pendant un instant de finir quatrième à nouveau»

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Ski alpinMeillard: «J’ai eu peur pendant un instant de finir quatrième à nouveau»

Le Neuchâtelo-Valaisan, cinquième de la première manche, a réussi à décrocher le troisième rang du slalom organisé dans la station française. Victoire du Norvégien Lucas Braathen.

Rebecca Garcia Val-d'Isère
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Rebecca Garcia Val-d'Isère
Loïc Meillard, à droite, est devenu dimanche le premier Helvète de l’histoire, hommes et femmes confondus, à monter sur la boîte en Coupe du monde en slalom à Val-d'Isère.

Loïc Meillard, à droite, est devenu dimanche le premier Helvète de l’histoire, hommes et femmes confondus, à monter sur la boîte en Coupe du monde en slalom à Val-d'Isère.

AFP

Quoi de mieux que de lancer sa saison par une victoire? Loïc Meillard a décroché un podium en slalom, son dixième en Coupe du monde, ce dimanche à Val-d’Isère. Il a décroché la troisième place après s’être classé cinquième de la première manche. Henrik Kristoffersen est passé à côté de sa deuxième manche tandis que Kristoffer Jakobsen n’a pas su se montrer aussi rapide que le skieur d’Hérémence.

La course a été remportée par le Norvégien Lucas Braathen, qui a précédé l’Autrichien Manuel Feller de 84 centièmes de seconde et Meillard de 98 centièmes. Kristoffersen a fini au sixième rang (+1’’35). Pour le skieur d’Hérémence, premier Helvète de l’histoire à monter sur la boîte en Coupe du monde en slalom à Val-d'Isère, il s’agit du troisième podium de sa carrière dans la discipline, après Saalbach en décembre 2018 (2e) et Garmisch en février dernier (2e).

«J’ai eu peur pendant un instant de finir quatrième à nouveau», a admis le Suisse en conférence de presse. Dixième la veille, troisième du jour, il montre qu’il est l’un des hommes en forme. «J’ai toujours aimé cette piste, et arriver au podium après la course d’hier, qui était un peu une déception, est un beau départ pour cette saison.»

Daniel Yule a pris le 7e rang final (+1’’37). Il s’en est montré passablement satisfait, même s’il reste encore quelques améliorations à opérer pour espérer monter sur la boîte. «C’est quand même frustrant de poser ces dixièmes en bas parce que le podium était jouable», s’est exclamé le Valaisan au terme de l’épreuve. Cette septième place est toutefois une bonne base sur laquel travailler. «Je suis dans le coup, c’est positif, surtout sur une des pistes les plus difficiles du circuit», s’est réjouit Yule.

Ramon Zenhäusern s’est lui classé 14e au prix d’une belle remontée puisqu’il a gagné 9 places en deuxième manche (+2’’22). «C’est clair qu’il manque encore des choses mais au final, je suis content.» A la question de savoir s’il avait définitivement réglé ses soucis physiques, le Valaisan a hésité pendant dix longues secondes. «Pour être honnête, j’avais un peu des problèmes au dos les deux dernières semaines mais je ne vous ai pas dit», a-t-il lâché, bon joueur. Ce top 15, c’est déjà ce qu’il espérait avant la course. Autant dire qu’il en est satisfait.

De la vitesse et de la faute

«Ce sont des fautes qui ne sont pas acceptables.»

Tanguy Nef, skieur suisse spécialiste de slalom

Tanguy Nef, 20e de la 1re manche, a été éliminé sur le second tracé. Il était passablement énervé à l’arrivée, lui qui avait déjà manqué des podiums à cause d’erreurs similaires. «Ce sont des fautes qui ne sont pas acceptables. J’avais fait le plus dur, a affirmé le Genevois, qui sort toutefois d’une belle préparation. «Les erreurs sont toujours là, toujours les mêmes.»

Marc Rochat, lui, était sorti en première manche. «J’ai enfourché après la double du plat”, a-t-il expliqué dans l’aire d’arrivée. Il s’agit de son septième DNF en autant de courses à Val-d’Isère. La piste ne lui convient décidément pas. Luca Aerni était lui aussi parti à la faute dans la matinée.

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