Guerre en Ukraine: Des proches de combattants d’Azovstal appellent à l’aide Xi Jinping

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Guerre en UkraineDes proches de combattants d’Azovstal appellent à l’aide Xi Jinping

Depuis des jours, les familles et certains combattants de l’aciérie de Marioupol enchaînent les appels au secours. Après la Turquie ou les États-Unis, c’est maintenant l’appui de la Chine qui est sollicité.

«Nous appelons le président chinois Xi Jinping à faire preuve d’une grande sagesse orientale et à œuvrer pour sauver les défenseurs de Marioupol», a imploré l’épouse d’un combattant ukrainien d’Azovstal.

«Nous appelons le président chinois Xi Jinping à faire preuve d’une grande sagesse orientale et à œuvrer pour sauver les défenseurs de Marioupol», a imploré l’épouse d’un combattant ukrainien d’Azovstal.

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Des proches de combattants ukrainiens piégés dans l’aciérie d’Azovstal, dernière poche de résistance aux forces russes dans le port stratégique de Marioupol, ont lancé, samedi, un appel à l’aide au président chinois Xi Jinping, lui demandant d’aider à leur évacuation.

«Il y a dans le monde une personne à laquelle Poutine aurait du mal à dire non. Nous sommes confiants que la Chine, forte et noble, peut prendre des décisions difficiles pour une bonne cause», a lancé, lors d’une conférence de presse à Kiev, Natalia Zarytska, l’épouse d’un combattant. «Nous appelons son excellence, le président chinois Xi Jinping, à faire preuve d’une grande sagesse orientale et à œuvrer pour sauver les défenseurs de Marioupol», a-t-elle ajouté, dans une salle où avait été accroché un portrait du dirigeant chinois.

Médiateur

Citant des messages envoyés par son mari, elle a affirmé que les Russes faisaient délibérément traîner les choses, pour prolonger «la torture» des combattants. Les 1000 soldats ukrainiens toujours présents dans les galeries souterraines de cette immense aciérie – dont 600 sont blessés, selon un de leurs commandants – «essuient des tirs de tous les types d’armes possibles, depuis la mer, depuis le sol et les airs, y compris avec des armes interdites», a-t-elle ajouté. «Ce n’est pas la guerre, c’est un massacre.»

Stavr Vychniak, père d’un soldat d’Azovstal, a lui aussi estimé qu’il n’y avait plus qu'«un seul homme au monde à qui nous pouvons nous adresser, le leader chinois». «Nous appelons le président chinois Xi à prendre les mesures nécessaires pour exfiltrer les combattants, à se présenter comme médiateur.»

Proche partenaire diplomatique de Moscou, Pékin est embarrassé par l’invasion russe de l’Ukraine, mais a jusqu’ici refusé de la condamner.

«Nous avançons pas à pas…»

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a confirmé, vendredi soir, que «des négociations très difficiles» étaient en cours pour évacuer les soldats gravement blessés et le personnel médical de l’aciérie. La vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk a indiqué, jeudi, que Kiev négociait avec les Russes l’exfiltration de «38 combattants gravement blessés». «Nous avançons pas à pas…»

Femmes, enfants et personnes âgées qui s’étaient réfugiés dans l’aciérie ont tous été évacués fin avril, grâce une opération coordonnée par les Nations unies et la Croix-Rouge.

(AFP)

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