Les anecdotes de Jacky Delapierre«Il faut aussi avoir des moments comme ceux-là»
Monter un meeting comme Athletissima est un métier pas comme les autres. Jacky Delapierre fait ça mieux que personne depuis des années et l’édition 2022 aura encore une affiche de rêve. On vous raconte ça en dix épisodes et on enchaîne avec le 800 mètres femmes.
«Ce 800 mètres femmes, c’est un peu particulier. C’est une épreuve qui n’est pas estampillée Diamond League, mais je donne un prize-money suffisant pour pouvoir le mettre à son programme. Comme j’ai droit à une épreuve comme ça…
L’idée, ce n’est pas de faire une course au record, c’est de donner leur chance à trois Suissesses qui performent pas mal: Audrey Werro, vice-championne du monde M20 à Cali il y a quelques jours et entraînée par la sœur du Conseiller fédéral Alain Berset, Valentina Rosamilia, et Lore Hoffmann. On voulait faire une course autour de ces trois filles.
Dans cette discipline, les meilleures ont déjà couru en 1'58''5. Des temps que Werro peut faire, par exemple. Je voulais monter cette épreuve pour qu’il y ait de la bagarre, que le public aime bien ce qui se passera sur la piste, que des Suissesses soient à l’avant, que ce soit la fête et que les gens les applaudissent. Un peu une course spectacle! On ne parlerait alors pas de record. Mais il faut aussi avoir des moments comme ceux-là.
Je voulais aussi prendre Simon Ehammer pour ce meeting, mais comme j’avais déjà le triple-saut hommes et femmes… Je voulais donc qu’il court sur les haies. Mais lui trouvait qu’il pouvait se blesser dans l’exercice, après avoir disputé le décathlon à Munich. Mais il sera à Lucerne quatre jours plus tard. C’est comme ça.»
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