FranceUne ado de 14 ans poignardée à mort, son petit ami avoue
Le corps d’une jeune fille a été découvert jeudi matin dans l’est de la France. Son petit ami, du même âge, a été placé en garde à vue.
Le petit ami d’une adolescente de 14 ans retrouvée morte poignardée, jeudi matin dans le centre de la France, a été placé en garde à vue, les enquêteurs privilégiant l’hypothèse d’une rupture amoureuse douloureuse.
Le corps de la victime a été retrouvé très tôt dans la matinée, sur la voie publique, près de son ancienne école primaire à Clessé, a indiqué la gendarmerie. La dépouille présentait de nombreuses traces de violences, ainsi qu’un couteau planté au niveau du cou au moment de sa découverte.
Rupture amoureuse
Son petit ami de 14 ans a été placé en garde à vue peu après la découverte du corps, selon la même source, qui n’a pas donné plus de détails sur le suspect et les éventuelles circonstances du drame.
Le jeune homme a avoué aux gendarmes lui avoir porté plusieurs coups de couteau, notamment au cou, au cours d’un rendez-vous nocturne, a ajouté le magistrat, sans évoquer de mobile à ce stade de l’enquête.
Les enquêteurs privilégient la piste d’une rupture amoureuse, selon une source proche du dossier, qui précise que l’adolescente avait disparu depuis mercredi soir.
«Totalement incompréhensible»
La jeune fille était élève au collège de Lugny, ville proche de son village de Clessé, a précisé le recteur de l’Académie de Dijon (centre-est), Pierre N’Gahanne.
«Ce qui est arrivé est totalement incompréhensible», a-t-il indiqué à la chaîne BFMTV, ajoutant qu’«aucun signalement de harcèlement» n’avait été fait dans le collège de la victime.
«C’était une enfant sans problème qui travaillait bien», a-t-il insisté. Interrogé sur des informations selon lesquelles elle venait de vivre une rupture amoureuse douloureuse, le recteur a dit que c’était «possible».
Tache de sang
Une cellule psychologique a été mise en place pour les élèves et les enseignants de l’établissement, a précisé le rectorat.
À Clessé, village viticole de 800 habitants, l’école primaire qu’avait fréquentée l’adolescente était en revanche fermée jeudi. Devant l’école, un bouquet de roses blanches et roses a été fixé à la hâte sur une rambarde délimitant le trottoir, a constaté un journaliste de l’AFP.
Non loin, une tache de sang pouvait encore être aperçue, et quatre cercles jaunes avaient été tracés à même le sol par les enquêteurs sur la route menant à l’école. La section de recherches de la gendarmerie de Dijon a déployé sur les lieux un important dispositif en début de matinée.