Internet - Google reçoit de nouvelles amendes de la justice russe

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InternetGoogle reçoit de nouvelles amendes de la justice russe

En une semaine, la justice russe a condamné huit fois Google. Le géant américain a reçu jeudi trois amendes pour un montant total de près de 74’000 francs.

Moscou réclame désormais que les géants de l’internet modèrent les contenus sur la Russie en respectant les législations russes. Dénonçant la mauvaise volonté de Twitter en la matière, le pouvoir russe ralentit le fonctionnement de la plateforme en Russie depuis mars, rendant photos, vidéos et autres GIF très lents à télécharger.

Moscou réclame désormais que les géants de l’internet modèrent les contenus sur la Russie en respectant les législations russes. Dénonçant la mauvaise volonté de Twitter en la matière, le pouvoir russe ralentit le fonctionnement de la plateforme en Russie depuis mars, rendant photos, vidéos et autres GIF très lents à télécharger.

AFP

La justice russe a condamné jeudi Google à des amendes dans trois affaires, pour ne pas avoir supprimé des contenus jugés illégaux en Russie, portant à huit le nombre de condamnations de ce type cette semaine. La multiplication de ces condamnations intervient dans un contexte de pressions accrues des autorités russes à l’égard des géants numériques, accusés notamment de ne pas supprimer des contenus pro-opposition jugés illégaux.

Le géant américain a écopé donc jeudi de trois amendes de deux millions de roubles chacune, soit environ 73’921 francs au total, selon la chaîne sur le réseau social Telegram des tribunaux de Moscou qui ne précise pas la nature des contenus visés.

Mardi, Google avait déjà été condamné dans cinq dossiers similaires à quelque 14 millions de roubles (un peu moins de 174’000 francs). Les autorités n’ont cessé de serrer la vis au nom de la lutte contre l’extrémisme et de la protection des mineurs. Des concepts fourre-tout destinés à censurer, selon les détracteurs du Kremlin.

Des espaces de liberté d’expression

Ainsi, les organisations du principal opposant russe, Alexeï Navalny, ont toutes récemment été déclarées extrémistes et donc interdites. Si bien que ses militants risquent désormais des poursuites pénales. Dans ce contexte, les réseaux sociaux comme Facebook ou YouTube sont des espaces de liberté d’expressions sur lesquels s’appuient les adversaires de Vladimir Poutine.

Mais Moscou réclame désormais que les géants de l’internet modèrent les contenus sur la Russie en respectant les législations russes. Dénonçant la mauvaise volonté de Twitter en la matière, le pouvoir russe ralentit le fonctionnement de la plateforme en Russie depuis mars, rendant photos, vidéos et autres GIF très lents à télécharger.

Fin janvier, le président Vladimir Poutine avait jugé que les géants de l’internet étaient «en concurrence de facto avec les États», évoquant leurs «tentatives de contrôler brutalement la société». La Russie s’est aussi dotée en 2019 d’une loi pour le développement d’un internet souverain. Les autorités démentent vouloir bâtir un réseau national sous contrôle, comme c’est le cas en Chine, mais c’est exactement ce que craignent ONG et opposants.

Les réseaux sociaux sont en outre déjà obligés de stocker en territoire russe les données de leurs utilisateurs russes. Enfin, les géants du numérique devront sous peu ouvrir des représentations officielles en Russie qui seront légalement responsables de «toute infraction au droit russe».

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