Marseille (F): La guerre entre trafiquants de drogue fait un nouveau mort

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Marseille (F)La guerre entre trafiquants de drogue fait un nouveau mort

Jeudi soir, un jeune homme a été tué par balle dans une cité du nord de Marseille (F). Depuis janvier, une quarantaine de personnes ont perdu la vie dans cette guerre de territoires, dix rien qu’en août.

Ce nouvel assassinat a eu lieu jeudi, un peu avant minuit, quand un individu a été tué «par arme à feu» dans le XIVe arrondissement de Marseille, cité des Micocouliers.

Ce nouvel assassinat a eu lieu jeudi, un peu avant minuit, quand un individu a été tué «par arme à feu» dans le XIVe arrondissement de Marseille, cité des Micocouliers.

photo d’illustration AFP

Quelques heures à peine après un homicide cité des Rosiers, un jeune homme, venu vraisemblablement «dealer» à Marseille, a perdu la vie dans la nuit de jeudi à vendredi. Désormais, une quarantaine de personnes ont été tuées sur fond de guerre de territoires entre trafiquants depuis le début de l’année, dont une dizaine pour le seul mois d’août. Soit bien au-delà des 31 morts par balles «liés aux stups» recensés par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône pour l’ensemble de 2022.

Ce nouvel assassinat a eu lieu jeudi, un peu avant minuit, quand un individu a été tué «par arme à feu» dans le XIVe arrondissement, cité des Micocouliers, quartier populaire du nord de la deuxième ville de France gangréné par le trafic de drogue, a indiqué une source policière.

La victime a été touchée aux jambes, au thorax et au dos. Âgée de 23 ans, elle était connue par une juridiction du centre de la France et avait été condamnée en 2020, précise la procureure de la République à Marseille, Dominique Laurens. Mais cette victime était inconnue dans la cité phocéenne.

Guetteurs ou vendeurs

Il s’agit donc sans doute d’un de ces «jobbers», ces nombreux jeunes originaires d’une autre région en France, qui viennent à Marseille pour des petits boulots de guetteur ou vendeur sur les points de deal. Souvent attirés par le mirage de l’argent facile, ils se retrouvent régulièrement pris au piège dans la spirale de la violence.

Cette année, d’autres jeunes non-Marseillais ont perdu la vie dans ce «bain de sang» lié au narcobanditisme, comme le qualifie la procureure: en juin, un jeune de 22 ans originaire de Valenciennes, était décédé de ses blessures, quelques jours après avoir été jeté d’une fourgonnette devant un hôpital, une balle dans la tête.

Fin mars, le corps d’un jeune homme de 20 ans avait été retrouvé dans un terrain vague de la cité de la Paternelle, atteint de plusieurs balles. Il était originaire de L’Ile-Saint-Denis, près de Paris, et connu pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.

Abattu dans la même cité, en pleine journée

Jeudi, vers 3h30, c’est un homme de 26 ans, connu pour des affaires de stupéfiants, qui a été tué par balles cité des Rosiers, à quelques centaines de mètres à peine des Micocouliers. Dans cette même cité des Micocouliers, un jeune homme de 20 ans, connu des services de police pour trafic de stupéfiants, avait perdu la vie le 16 février, abattu en pleine journée.

(AFP)

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