Excuses de P. DiddyLes violences conjugales m’ont «brisée» dit la chanteuse Cassie
La chanteuse Cassie a pris la parole jeudi pour la première fois depuis la diffusion des images de sa violente agression par son ex, le rappeur Sean «Diddy» Combs.
La chanteuse américaine de R&B Cassie a expliqué jeudi avoir été «brisée» par les violences conjugales, sa première prise de parole depuis la diffusion des images de sa violente agression par son ex, le rappeur Sean «Diddy» Combs, dans un hôtel en 2016.
Le rappeur et producteur de 54 ans, qui se fait aussi appeler «Puff Daddy» et «P. Diddy», est rattrapé depuis 2023 par plusieurs accusations de viols, d’exploitation sexuelle et de violences physiques et psychologiques.
On le voit dans une vidéo datée de 2016, authentifiée et publiée par CNN la semaine dernière, se déchaîner contre Cassie dans un couloir d’hôtel, l’attraper brutalement par la nuque, la projeter très violemment au sol et lui asséner un lourd coup de pied alors qu’elle est à terre.
«Voyage vers la guérison»
«La violence conjugale est LE problème. Elle m’a brisée et fait de moi une personne que je n’aurais jamais pensé devenir. Grâce à un travail acharné, je vais mieux aujourd’hui, mais je ne vais jamais me remettre de mon passé», a dit la chanteuse de R&B jeudi sur Instagram, après des excuses du rappeur américain qui a déclaré que son comportement sur la vidéo était inexcusable» et «dégoûtant».
Le message de la chanteuse ne fait aucune mention de ces images ou des excuses de son ancien compagnon dont elle ne cite pas le nom. «Ma seule demande est que TOUT LE MONDE ouvre son cœur et croit les victimes la première fois», poursuit-elle.
Cassie, Casandra Ventura de son vrai nom, remercie aussi ses amis et sa famille pour leur soutien: «Ce voyage vers la guérison est sans fin, mais ce soutien signifie tout pour moi.»
Dans une plainte au civil déposée à New York en novembre, Cassie accusait son ex-compagnon d’un viol en 2018 et de «comportement violent» et «déviant» durant une décennie, comme des relations sexuelles forcées avec des hommes prostitués. L’affaire a finalement été réglée «à l’amiable» selon un accord confidentiel.