Guerre en Ukraine - Selon Berne, la maîtresse de Vladimir Poutine n’est pas en Suisse

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Guerre en UkraineSelon Berne, la maîtresse de Vladimir Poutine n’est pas en Suisse

L’éventuelle présence d’Alina Kabaeva dans le pays aurait figuré à l’ordre du jour de la task force Ukraine du Conseil fédéral.

R.M.
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Vladimir Poutine et Alina Kabaeva, photographiés en 2004.

Vladimir Poutine et Alina Kabaeva, photographiés en 2004.

Getty

Des sources avaient affirmé au «New York Post» puis au «Mirror» qu’Alina Kabaeva et ses enfants se cachaient en Suisse dans un chalet hypersécurisé, probablement au Tessin. La présence dans le pays de la compagne supposée du président russe Vladimir Poutine n’était qu’une rumeur mais elle a inquiété en haut lieu à Berne, où on craignait un dégât d’image pour la Suisse, à en croire la RTS. Qui avance que la présence d’Alina Kabaeva a figuré à l’ordre du jour de la task force Ukraine du Conseil fédéral.

Résultat: des recherches ont été menées mais elles n’ont rien donné. «Le Département fédéral de justice et police n’a aucune indication sur la présence de cette personne en Suisse. Les vérifications nécessaires ont été effectuées», a-t-il été indiqué à la RTS.

Alina Kabaeva ne serait donc pas en Suisse. Même s’il n’est toujours pas impossible qu’elle soit dans le pays sous une fausse identité, est-il précisé.

Enfants nés en Suisse

La Russe de 38 ans est une ancienne championne de gymnastique rythmique. Elle a ensuite été députée à la Douma puis est devenue présidente du conseil d’administration de la société de presse privée National Media Group.

Les rumeurs d’une liaison entre l’ex-athlète et Vladimir Poutine datent de 2007. La liaison n’a cependant jamais été confirmée, même si tous deux se sont parfois affichés ensemble. Ils auraient eu trois ou quatre enfants, selon les sources. Selon le «New York Post», Alina Kabaeva aurait donné naissance à des jumelles en 2015 au Tessin. Ce qui serait confirmé par plusieurs sources, selon la RTS.

L’affaire a pris une tournure internationale avec – entre autres – le lancement d’une pétition en ligne demandant à la Suisse d’expulser la compagne supposée de l’homme fort du Kremlin. Elle a été signée près de 70 000 fois.

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