France: Les grands-parents d’Émile visés par un incendie criminel en 2019?

Alors que le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) est toujours interdit d’accès suite à la prolongation de l’arrêté municipal, c’est un autre hameau situé à une dizaine de kilomètres de là qui attire l’attention des enquêteurs. Les grands-parents maternels possèdent une autre résidence secondaire au Boullard à Beaujeu, laissée à l’abandon depuis le ravage des flammes en mars 2019. Vers 1h du matin, dans la nuit du 22 au 23 mars, trois maisons, deux de 80m2 et une de 120m2, avaient été entièrement détruites pas les flammes, communiquaient à l’époque les pompiers engagés sur place. Un incendie relayé par la presse française qui ressurgit aujourd’hui dans l’affaire de la disparition du petit Émile.

C’est dans ce lieu-dit perché à 1248 m, bien connu des randonneurs, que les grands-parents d’Émile passaient auparavant leurs vacances d’été. Selon le récit du Parisien, la police et la justice s’intéresseraient de très près à ce sinistre de 2019. Leur demeure estivale, ainsi que deux autres, avait été la proie des flammes en pleine nuit. L’intention criminelle avait immédiatement prévalu, mais le mystère n’a jamais été élucidé. Les experts avaient retrouvé plusieurs systèmes de mises à feu au milieu des gravats. Depuis, Boullard serait quasiment déserté et même qualifié de village fantôme. C’est en réalité l’arrière-grand-père maternel de l’enfant disparu et une bande de copains qui s’étaient portés acquéreurs d’une partie des maisons (ndlr. six, en tout) en 1967, détaille le média français. Ces étudiants en médecine à Marseille avaient acheté des ruines et les avaient rénovées.

Les nouveaux propriétaires y auraient même planté le drapeau du Royaume – éphémère et imaginaire – de Patagonie, proche d’un Front national en devenir. A priori, et toujours d’après Le Parisien, cette idéologie, dont ils ne se cachaient pas, aurait déplu. L’origine volontaire du feu de l’époque aurait dès lors des racines politiques. «Nous n’étions pas très à gauche. Peut-être que ça a pu déplaire», lâche un des fondateurs de cette petite communauté au quotidien. Une source judiciaire aurait également confirmé à nos confrères que «cette piste n’est ni privilégiée ni exclue à ce stade». Un ancien proche de la famille d’Émile ne peut, quant à lui, s’empêcher de faire le lien entre les incendies de 2019 et la disparition du bambin de 2 ans et demi.

*Tout élément utile peut toujours être transmis par email: disparitionemile04@gendarmerie.interieur.gouv.fr