StérilisationUne seule injection pour rendre les chats femelles stériles
Des scientifiques auraient trouvé le moyen de stériliser en une seule et unique fois les femelles chats, une intervention moins invasive que la stérilisation actuelle.

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Une injection pourrait permettre de mieux contrôler les populations de chats sauvages et d’éviter l’opération lourde que l’on fait actuellement pour stériliser les animaux.
Carl Court/Getty ImagesUne injection pourrait permettre de mieux contrôler les populations de chats sauvages et d’éviter l’opération lourde que l’on fait actuellement pour stériliser nos animaux. L’étude s’est concentrée sur les chats femelles et les résultats sont plutôt concluants.
Il n’est pas évident de réussir à contrôler et stériliser les populations de chats sauvages qui font bien souvent des dégâts sur la biodiversité dans lequel ils habitent.
L’équipe Bill Swanson, scientifique au zoo de Cincinnati, a publié une étude expliquant leur découverte et avec quelle hormone ils ont travaillé pour trouver cette contraception innovante.
L’hormone «anti-müllérienne»
Cette hormone «anti-müllérienne» (AMH) est naturellement présente chez les mammifères (mâle, comme femelle). Chez la femelle, elle est un bon moyen de savoir le taux de fertilité. Plus il y a d’hormone «anti-müllérienne», plus la fertilité sera basse. De ce fait, en injectant une dose plus grande, la contraception devient permanente. C’est donc le processus que les chercheurs du zoo de Cincinnati ont expérimenté sur six chats femelles.
Les effets de ce contraceptif sont puissants, le taux d’AMH était 100 fois plus élevé et l’expérience s’est faite sur quatre mois avec un intervalle d’une année. Sur les deux essais, les scientifiques ont pu constater que les femelles injectées n’ont pas eu de portées, malgré le fait qu’elles aient côtoyé des mâles durant ces deux périodes.
Les scientifiques ont suivi durant trois ans les félins cobayes et aucun effet secondaire indésirable n’a été observé, tous les chats de l’expérience ont été adoptés précise l’étude.
Il serait possible que cette technique puisse s’adapter sur d’autres mammifères, voire sur l’humain, ajoute NewScientist.