FootballPSG face à Manchester City, une affiche galactique
La rivalité grandissante entre le PSG et Manchester City, deux des favoris pour remporter la Ligue des champions, promet un nouveau match mémorable, mardi (21h).
Auteur d’un départ de championnat parfait en Ligue 1, avec huit victoires en autant de journées, le PSG se prépare à changer de braquet, pour recevoir les «Citizens» en Ligue des champions (21h). «Opération Sky Blues», titre mardi en une L’Equipe, en clin d’œil au film Skyfall de la saga James Bond.
Voilà un test à la hauteur des ambitions hégémoniques des Parisiens, opposés à l’un des meilleurs collectifs de la compétition, orchestré par Pep Guardiola.
Le technicien espagnol, «le meilleur entraîneur du monde» selon son homologue du PSG, Mauricio Pochettino, a façonné depuis son arrivée en 2016 une équipe redoutable.
Un pressing intense, du caractère, une défense solide... Le récent succès à Chelsea (1-0), samedi en Premier League, est un condensé du style de l’ancien coach du Barça.
C’est le genre de succès référence que recherche Pochettino, qui a démarré la campagne européenne par un nul décevant à Bruges (1-1), pendant que les Mancuniens s’amusaient contre Leipzig (6-3).
«Nous sommes une équipe en construction. Nous avons besoin de patience. Ne soyons pas hypocrites, dans ce processus, ils sont plus avancés que nous», a expliqué l’Argentin.
La demi-finale de C1 qui a opposé les deux formations au printemps dernier l’a prouvé: City s’était imposé à l’aller au Parc des Princes (2-1) comme au retour à l’Etihad Stadium (2-0).
Leur plus grand vécu collectif ferait des coéquipiers de Kevin de Bruyne les favoris du match, si Paris ne comptait pas dans ses rangs la «MNM».
«Ethique collective contre performance individuelle», résume le Manchester Evening News.
Tensions entre «Ney» et «Kyky»?
Le trio offensif formé par les superstars Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé est attendu au coup d’envoi, puisque la «Pulga» s’est remise d’un coup à un genou qui l’a éloignée de la compétition durant une semaine.
«Enfin l’union sacrée?», s’interroge le quotidien Le Parisien, au sujet des trois acolytes, dont l’association, jusqu’à présent, a été aussi «brève que décevante.»
Mardi en conférence de presse, côté PSG, il a même été question de prétendues tensions entre «Ney» et «Kyky», symboles d’une équipe en manque de repères collectifs.
Verratti de retour
Le retour espéré du milieu italien Marco Verratti, absent près d’un mois, en raison d’une blessure à un genou, devrait mettre du liant dans le jeu parisien.
«Il y a tellement de qualité, je ne sais pas ce qu’on peut faire pour contrôler» la «MNM», a admis avec un sourire Guardiola, qui a eu Messi sous ses ordres à Barcelone, entre 2008 et 2012.
A l’image de son équipe, le No 30, en quête d’un premier but sous ses nouvelles couleurs, n’a pas encore signé de performance phare.
Mais City est un adversaire qui lui réussit bien, avec six réalisations en autant de face-à-face (pour cinq victoires)... contrairement au PSG, qui ne s’est jamais imposé en cinq oppositions.
Paris peut réparer cette anomalie avec un succès qui marquerait les esprits, comme l’ont été ceux contre le Real Madrid (3-0) en 2019 ou le Bayern Munich (3-0) en 2017, en phase de groupes.
Rendez-vous serait pris avant les échéances du printemps, où les deux équipes vont batailler pour remporter leur première Ligue des champions, l’objectif suprême de leurs propriétaires du Golfe (Qatarien pour le PSG, Emirien pour City).
A plus court terme, une victoire éviterait aux Parisiens quelques sueurs froides en vue de la qualification pour les huitièmes de finale, avant de recevoir Leipzig, le 19 octobre prochain.
«Ca sera comme l’an dernier, c’est-à-dire un match très serré», a pronostiqué le milieu algérien de Manchester, Riyad Mahrez.