FootballYakin sur la sellette? «Ce n’est pas à moi de juger»
Le sélectionneur répond après un indigne 3-3 arraché dans les dernières minutes face à la modeste Biélorussie. La Suisse est deuxième au classement désormais.
- par
- Daniel Visentini Saint-Gall
Avec les deux premières places du groupe directement qualificatives, on imagine mal la Suisse rater l’Euro 2024. Mais après un nul indigne face à la Biélorussie, à Saint-Gall, il faut bien se poser toutes les questions. Et les regards se tournent vers Murat Yakin. Acte de contrition pour le sélectionneur, qui a évité la défaite de justesse, après avoir été mené 3-1? Même pas.
Murat Yakin, comment expliquez-vous ce nul face à la Biélorussie?
Nous étions trop sûrs de nous. Nous dominions, nous avions des occasions, nous menions au score. Mais nous n’étions pas assez efficaces. Ni devant, ni derrière, alors que nous savions que la Biélorussie agirait par des contres ou sur des balles arrêtées.
Mais comment voyez-vous la situation de la Suisse, désormais, dans la course à l’Euro 2024?
L’excès de confiance à domicile, on l’a déjà eu contre la Roumanie. Et maintenant encore face à la Biélorussie. Mais on est revenu au score, c’est positif. On a même eu une chance de nous imposer sur la fin. L’équipe a montré du caractère, pour ne pas perdre.
Mais avec les nuls contre la Roumanie et au Kosovo, cela fait un troisième résultat problématique…
Nous avons encore notre destin en mains, donc nous restons sur le bon chemin. L’ambiance est bonne, harmonieuse. Nous nous entraînons bien. Certains pensaient que nous devions avoir dix victoires en dix matches. Mais ce groupe est compliqué. Nous sommes toujours les favoris, nous sommes toujours dominants. Mais parfois, il faut se montrer intelligent. Gagner 1-0 cela va aussi.
Vous sentez-vous sur la sellette avant les matches de novembre?
Ce n’est pas à moi de juger.