Equateur: Quatre enfants d’une même famille assassinés par erreur

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ÉquateurQuatre enfants d’une même famille assassinés par erreur

À Guayaquil (Équateur), des hommes armés ont fait irruption dans une maison avant d’ouvrir le feu, blessant les parents et tuant les quatre jeunes enfants. Ils visaient en fait une autre maison.

Selon la police équatorienne, les hommes armés visaient en fait une «habitation adjacente», où des explosifs «pour commettre des attentats» ont été retrouvés plus tard.

Selon la police équatorienne, les hommes armés visaient en fait une «habitation adjacente», où des explosifs «pour commettre des attentats» ont été retrouvés plus tard.

photo d’illustration REUTERS

Quatre enfants d’une même famille, dont un bébé de 5 mois, ont été tués, lundi soir, par des hommes armés à Guayaquil, grand port de l’Équateur gangréné par la criminalité. Le Parquet a annoncé sur le réseau X avoir «ouvert d’office une enquête sur le meurtre de quatre enfants».

Des hommes armés non identifiés sont entrés dans une maison vers 21h, heure locale (mardi, à 3h, en Suisse), se trompant apparemment d’objectif, et ont ouvert le feu sur la famille qui y vivait, a indiqué un responsable de la police locale, le général Victor Herrera.

Les enfants étaient âgés de 5 mois, 3 ans, 5 ans et 7 ans. Leurs parents ont été blessés, la mère étant dans un état grave, «avec un pronostic réservé», a ajouté le général Herrera. Les hommes armés visaient en fait une «habitation adjacente», où des explosifs «pour commettre des attentats» ont été retrouvés plus tard par la police.

Le drame a eu lieu dans le secteur de Guasmo, un quartier pauvre de Guayaquil où sévissent deux gangs criminels rivaux, Los Lagartos et Mafia 18.

Exécutions, règlements de comptes…

Grande ville portuaire de 3,2 millions d’habitants, à l’embouchure du fleuve Guayas, sur le Pacifique, Guayaquil est le principal point de sortie de la drogue venue du Pérou et de la Colombie. Elle est l’épicentre de la violence criminelle dans le pays, avec des exécutions, assassinats et règlements de comptes quasi quotidiens entre gangs rivaux, qui se disputent le contrôle du trafic de drogue.

(AFP)

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