Une maison attaquée pour la huitième fois aux explosifs

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BelgiqueUne maison attaquée pour la huitième fois aux explosifs

Une impressionnante série d’attaques qui seraient liées au milieu de la drogue a eu lieu près d’Anvers.

R.M.
par
R.M.
La police était sur les lieux dans la nuit de lundi à mardi.

La police était sur les lieux dans la nuit de lundi à mardi.

À Berchem, près d’Anvers, au nord de la Belgique une maison a subi une ahurissante série d’attaques à l’explosif: huit au total. Une nouvelle explosion a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Elle proviendrait du jet d’une grenade. Le voisinage est excédé et gagné par la peur.

La nouvelle déflagration a été entendue vers 1 h 20 du matin. «Un boum, une grosse grosse explosion, une déflagration, pas ce que l’on obtient avec des pétards ou un feu d’artifice, cela ne pouvait être que l’explosion d’une grenade, cela ne peut être que cela», a assuré une voisine, citée par «Het Laatste Nieuws».

RTL précise que la porte de la maison, endommagée lors de la précédente attaque, n’avait pas encore été réparée. Et souligne que cette maison a donc été «ciblée pour la huitième fois par des explosifs». La première a eu lieu en 2017.

Pas d’arrestation

L’attaque n’a pas fait de blessés. Des habitants de cette maison seraient liés au trafic de drogues, selon la presse belge, pour qui la série d’attaques s’expliquerait donc par un règlement de comptes entre individus du milieu. Seuls les étages supérieurs de la maison visée seraient aujourd’hui encore occupés.

La police a installé une caméra de surveillance sur les lieux mais elle n’a manifestement pas dissuadé les assaillants. Et pour l’instant, il n’y a eu aucune arrestation.

«L’enquête est en cours. Il n’y a pas encore eu d’arrestation. Le juge d’instruction travaille avec la police fédérale. Une enquête de voisinage est en cours. Les images des caméras de surveillance sont analysées à la recherche d’indice permettant de conduire à des suspects», a commenté un porte-parole du parquet d’Anvers.

En attendant, la situation est plus que pénible pour les habitants. «Ce n’est pas agréable, il y a beaucoup d’enfants qui habitent par ici. Il y a des petits enfants», s’inquiète une habitante. «C’est une rue calme. Et avoir cela près de chez soi…», se contente de lâcher un autre.

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