Jura: Le chien policier Bayron a une truffe incomparable

La Société cynologique suisse (SCS) a remis hier le prix du «Chien de l’année 2022» à Bayron et à sa conductrice Patricia Freudenberger, caporale-cheffe à la police jurassienne. Membre des unités spéciales, ce binôme s’est illustré l’an dernier à l’occasion du sauvetage d’une personne lors d’une intervention de police.

Parmi les annonces des «faits remarquables» provenant de 350 sections locales de tout le pays, le sauvetage réalisé l’automne dernier est sorti du lot. Un samedi peu après minuit, le malinois Bayron des Nombrieux et sa conductrice ont été sollicités pour rechercher une personne en difficulté dans une vaste zone forestière obscure.

Collectées un peu plus tôt, les odeurs de référence de la personne en danger ont permis de détecter un départ de la personne recherchée à proximité d’une voiture abandonnée. «Rapidement, Bayron a trouvé une piste et le binôme est parti en quête», rapporte la police cantonale.

Après une dizaine de minutes à suivre à bonne allure les traces olfactives, le chien et sa conductrice ont trouvé la personne recherchée et ont pu lui porter secours, quelques minutes avant une issue jugée «potentiellement regrettable».

«Cette paire s’est déjà montrée efficace à plusieurs reprises pour la localisation à temps de personnes en difficulté, d’arrestation d’individus en fuite, de localisation de produits stupéfiants ou encore pour la recherche d’objets liés à des enquêtes de police», souligne la Société cynologique suisse.

Pour parvenir à ces résultats, la caporale-cheffe Freudenberger s’investit sans compter pour l’entraînement de Bayron. Quotidiennement, sous forme de jeux, des entraînements stimulent Bayron, lequel peut obtenir les récompenses qu’il adore.

Très liés, la conductrice et Bayron se sont spécialisés dans la protection de personnes, la quête d’objets, la détection de produits stupéfiants ou encore les déplacements héliportés.

Bayron est un berger belge malinois âgé de six ans. Il est décrit par sa maîtresse comme un animal «intelligent et vif, très obéissant et protecteur». Il est également «très gentil et câlin», une caractéristique remarquée par les enfants de la région qui l’ont rencontré lors de visites comme les «Passeports-vacances», les journées «Oser tous les métiers» ou les sorties scolaires.

Pour parvenir à ce niveau, la caporale-cheffe Freudenberger précise qu’il faut faire preuve de «beaucoup de patience, de persévérance, de rigueur et avoir une bonne gestion du stress, mais surtout, d’énormément de gentillesse». Aucune agressivité n’est de mise.