FootballDidier Fischer: «Que ça n’arrive plus jamais»
Le président de la Fondation 1890 est revenu sur les violences entre supporters servettiens à la patinoire des Vernets samedi. Il attend un engagement fort de leur part.
- par
- Valentin Schnorhk Genève
C’est d’abord par un communiqué commun que le Servette FC et le Genève-Servette HC ont réagi aux affrontements entre supporters des deux clubs qui ont émaillé l’après-match entre le club de hockey grenat et Kloten, samedi à la patinoire des Vernets. «L’ensemble du Groupe Grenat condamne fermement les incidents entre supporters genevois», est-il mentionné.
Puis, dimanche, après le match nul 0-0 entre Servette et Bâle à la Praille, le président de la Fondation 1890 (propriétaire des deux clubs) Didier Fischer a voulu se montrer intransigeant.
Comment avez-vous réagi lorsque vous avez été mis au courant des événements de samedi soir?
C’est la consternation. Comment deux clubs qui roulent pour la même couleur grenat peuvent en arriver à ça? C’est inacceptable et intolérable. On ne pourra pas oublier. Les clubs doivent réagir assez fort. Il y a déjà eu des réunions avec la police cantonale, qui a tous les éléments en mains, mais nous devons parler avec les supporters. Il faut trouver des solutions pour que ça n’arrive plus jamais. Et si les supporters ne sont pas capables de régler par eux-mêmes ces problèmes, alors le club soutiendra fermement la police.
Êtes-vous au courant de la nature de ces tensions?
Les raisons sont insignifiantes. On marche sur la tête. Si ces personnes ne comprennent pas qu’ils vivent dans un pays en paix… Cela jette une image négative sur le sport.
Comment allez-vous procéder désormais?
Notre première intention est de parler aux supporters. La police sait de qui il s’agit. Pour l’instant, place au dialogue. Il faut que les groupes s’engagent à régler le problème. Sinon, il faudra frapper très fort.
Quels genres d’action sont envisageables?
Je suis prêt à tout. Je ne veux plus jamais voir ça. Si ça devait se répéter, il ne faudra pas lésiner sur les actions entreprises. Je veux des engagements forts de la part des deux camps. À l’heure actuelle, on leur fait confiance. Le club fait tout pour: nous avons un contact relativement régulier avec eux, ils sont bien reçus. Nous négocions sur tous les aspects qui sont liés à la fête dans les tribunes. Cela ne peut qu’appeler au bon sens.