Est de la FranceIvre, il écrase son compagnon avec sa voiture et le laisse agoniser
Un quadragénaire a été inculpé en Haute-Saône pour homicide sur conjoint, après avoir admis avoir renversé son concubin au volant de son véhicule, a annoncé lundi la justice française.
Un homme de 44 ans a été mis en examen pour homicide sur conjoint, après avoir admis qu’il avait renversé son compagnon lors d’une soirée arrosée en Haute-Saône, a-t-on appris lundi auprès du procureur de Besançon, confirmant une information de «L’Est républicain». Mercredi dernier, une riveraine avait donné l’alerte après avoir entendu les râles d’un homme au sol, allongé sur le dos, devant le garage du couple à La Vaivre. Malgré un massage cardiaque, l’homme, âgé de 40 ans, décédera sur place.
À son arrivée sur place au volant de sa 208, son conjoint ne «montre pas d’émotion particulière alors que son concubin depuis quatre mois est en train de décéder, ce qui surprend les enquêteurs», explique le procureur Étienne Manteaux. Placé en garde à vue le soir même, le compagnon a finalement reconnu après 30 heures de détention «avoir probablement percuté par inadvertance son concubin en déplaçant son véhicule», en niant cependant lui avoir porté des coups.
Déjà poursuivi pour avoir brutalisé sa propre sœur
À la lumière de l’autopsie de la victime, l’homme a été déféré au pôle de l’instruction, vendredi soir, mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint et placé en détention provisoire. La victime a subi «un écrasement complet du thorax et avait l’arcade sourcilière gauche fracturée», d’après les conclusions du légiste révélées par Étienne Manteaux.
Les deux hommes étaient en conflit depuis plusieurs semaines, les pompiers ayant déjà dû intervenir après une dispute au cours de laquelle le conjoint décédé avait reçu un coup de coude au nez. La sœur du suspect avait par ailleurs porté plainte, après avoir été violemment poussée par son frère au cours d’une altercation entre les deux hommes qu’elle tentait de séparer. Son frère devait comparaître pour ces faits cette semaine, au tribunal de Vesoul, dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable.