JO 2022Tömmernes: «J’ai quand même eu un petit coup de stress»
Le Suédois a été isolé à son arrivée en Chine pour les Jeux olympiques de Pékin. Deux tests PCR négatifs plus tard, l’arrière de GE Servette a pu retrouver ses coéquipiers de son équipe nationale.
- par
- Cyrill Pasche Pékin
Henrik Tömmernes (ici sous le maillot de Genève-Servette) a connu quelques mésaventures à son arrivée à Pékin avec la sélection nationale suédoise.
Eric LafargueHenrik Tömmernes a connu une arrivée pour le moins mouvementée en Chine. À peine sorti de l’avion jeudi, le défenseur international suédois a été isolé au village olympique en raison d’un test PCR présentant des taux trop élevés.
Plusieurs autres joueurs ont d’ailleurs connu la même mésaventure, dont cinq Suisses jeudi (Denis Malgin et Dario Simion ont été confirmés positifs et ont été isolés depuis vendredi). «C’était assez spécial car je ne savais pas trop à quoi m’attendre, témoigne l’arrière de GE Servette, rencontré après son premier entraînement à Pékin avec le «Tre Kronor». J’ai eu un petit coup de stress, mais lorsque le premier des deux tests PCR s’est avéré négatif, j’ai pu commencer à me relaxer un peu. Vendredi soir, j’étais heureux de retrouver mes coéquipiers au village après mon deuxième test négatif.»
«Lorsque le premier des deux tests PCR s’est avéré négatif, j’ai pu commencer à me relaxer un peu»
Le défenseur de GE Servette, qui ne portera toutefois pas le «C» de capitaine à Pékin comme ce fut le cas lors des derniers Mondiaux en Lettonie, a ainsi pu assister à la cérémonie d’ouverture avec le reste de la délégation suédoise vendredi soir. «C’était grandiose, quelque chose dont je me rappelerai toujours. Et j’ai aussi croisé mon coéquipier à Genève, Valtteri Filppula, choisi comme porte-drapeau de la délégation finlandaise. J’étais vraiment content pour lui.»
«En l’absence de la NHL, c’est une chance incroyable pour tous les joueurs qui évoluent en Europe»
Le meilleur arrière du championnat de National League dispute à Pékin ses premiers Jeux olympiques en carrière. Une opportunité qui ne se serait probablement pas présentée si la NHL et ses nombreux joueurs suédois d’Amérique du Nord avaient été de la partie. «Les JO, c’est finalement un rêve qui se réalise. Chaque athlète, peu importe dans quel sport, aspire à participer à des Jeux olympiques. En l’absence de la NHL, c’est une chance incroyable pour tous les joueurs qui évoluent en Europe.»
Sur les traces des légendes de 2006
Même sans les stars de NHL, la Suède reste compétitive et surtout très ambitieuse. La dernière fois qu’elle a remporté l’or olympique, c’était en 2006 à Turin. À l’époque, Henrik Tömmernes n’était encore qu’un adolescent de 16 ans. «La victoire aux JO 2006? Oh oui que je m’en rappelle! C’était sans doute la plus grande équipe suédoise de l’histoire, avec des légendes comme Peter Forsberg, Mats Sundin, Niklas Lidström et tous ces autres grands joueurs. Cela reste un grand souvenir pour moi et j’espère qu’à notre tour nous réussirons de grandes choses ici avec la Suède.»
La Suède jouera son premier match du tournoi jeudi contre la Lettonie (12h10). Ses deux autres adversaires du groupe sont la Slovaquie et la Finlande.