Transport ferroviaireUn Thalys «lent» pourrait voir le jour fin 2024 entre Paris et Bruxelles
Les compagnies de chemin de fer belge et française ont annoncé, mardi, qu’elles prévoyaient d’ouvrir une nouvelle liaison circulant à vitesse normale entre les deux capitales.
La SNCF et son homologue belge, la SNCB, envisagent d’ouvrir une nouvelle liaison ferroviaire entre Paris et Bruxelles en «vitesse classique d’ici fin 2024» avec «plusieurs allers et retours quotidiens», ont annoncé mardi les deux compagnies ferroviaires.
Ce nouveau service permettrait «un temps de parcours intermédiaire entre la route et le train à grande vitesse», précisent les deux entreprises, dans un communiqué commun. «Le trajet serait opéré avec des trains classiques (locomotive et voitures de voyageurs) adaptés au trafic international» et relierait les gares de Bruxelles-Midi et Paris-Gare du Nord, selon le communiqué.
Durée du trajet et villes desservies à déterminer
«L’ambition est de permettre au plus grand nombre de voyageurs d’effectuer ce trajet international avec la meilleure durée possible et pour un prix compétitif», indiquent les deux compagnies. La durée du trajet et les villes desservies entre les deux capitales ne sont pas encore déterminées. Actuellement, un voyage en TGV (Thalys) entre les deux villes dure 1 h 22.
La SNCF et la SNCB assurent avoir «notifié leur intention d’exploiter ce nouveau service auprès de leur régulateur ferroviaire respectif». Paris et Bruxelles sont les deux premières capitales à avoir été reliées par le chemin de fer en 1846, indiquent encore les deux compagnies.
Sur les traces du Ouigo Train Classique lancé en avril 2022
La SNCF propose déjà une initiative similaire en France avec le «Ouigo Train Classique», un train Corail rose lancé en avril 2022 sur les lignes Paris-Lyon et Paris-Nantes. Un trajet entre Paris et Nantes prend par exemple entre 3 h 30 et 4 h 15, au lieu de 2 h en TGV, pour un prix largement inférieur.
La compagnie ferroviaire française s’est donné deux ans pour évaluer le succès de cette offre. En mai dernier, elle était jugée «très satisfaisante».