Philippines – Le «super-typhon» Rai touche terre

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PhilippinesLe «super-typhon» Rai touche terre

Le puissant typhon accompagné de vents violents et de pluies torrentielles a contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs maisons.

Rai a touché terre sur l’île de Siargao (centre) à 05H30 GMT, a indiqué l’Agence météorologique.

Rai a touché terre sur l’île de Siargao (centre) à 05H30 GMT, a indiqué l’Agence météorologique.

AFP

Le «super-typhon» Rai a touché terre jeudi dans le centre des Philippines, a annoncé l’Agence météorologique du pays. Un «super-typhon» est un cyclone extrêmement violent, équivalent d’un ouragan de catégorie 5 aux États-Unis, comme il s’en produit environ cinq par an dans le monde. Le typhon est accompagné de vents de 165 km/h, qui pourraient atteindre 195 km/h au moment où il touchera terre, jeudi après-midi, près de l’île touristique de Siargao, selon l’Agence météorologique des Philippines.

45 000 personnes évacuées

«Des vents destructeurs pourraient provoquer des dommages modérés à graves aux structures et à la végétation», a averti l’agence, qui a aussi mis en garde contre des inondations potentiellement meurtrières le long du littoral. Selon l’Agence nationale de prévention des désastres, plus de 45 000 personnes ont quitté leurs logements pour se réfugier dans des abris, dont de nombreux vacanciers qui profitaient des célèbres plages et lieux de plongée sous-marine de la région.

Cyclone tardif

Rai est un typhon particulièrement tardif dans la saison. La plupart des cyclones tropicaux dans l’océan Pacifique se forment entre juillet et octobre. Ce typhon devrait traverser les Philippines d’est en ouest dans les prochains jours, passant sur les îles de Mindanao et Palawan, avant de s’éloigner au-dessus de la mer de Chine méridionale en direction du Vietnam.

Les Philippines, considérées comme un des pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, sont frappées chaque année par une vingtaine de typhons qui sèment souvent la destruction parmi les habitations, les récoltes et les infrastructures, dans des régions déjà très pauvres.

(AFP)

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