FootballYoung Boys et Nsame atomisent le FC Schoenberg
Dimanche, YB s’est fait plaisir contre la formation fribourgeoise de deuxième ligue (10-1).
- par
- Elias Baillif Schoenberg
Les retrouvailles entre Felix Mambimbi et son club formateur du FC Schoenberg constituaient la grande histoire de ce 32e de finale de Coupe de Suisse. Cette histoire n’a finalement pas eu lieu, le jeune attaquant de Young Boys étant absent pour cause de maladie. Ses coéquipiers n’ont toutefois pas eu à regretter son absence, eux qui ont passé 10 buts à Schoenberg.
Un affrontement entre une équipe de sixième division et une autre de première division peut présenter les traits d’une expérience sociale qui aurait le but suivant: s’assurer que les joueurs professionnels sont vraiment si bons que ça, au cas où on l’aurait oublié au détour d’un match insipide de Super League.
Dimanche après-midi, les conclusions de cette expérience sont tombées dès la huitième minute de jeu lorsque Jankewitz a crucifié le portier Blerton Sefa d’une frappe partie de l’intérieur de la surface. 10 minutes plus tard, Nsame a doublé la mise sur pénalty et enterré de la sorte tout espoir fribourgeois de réussir le coup du siècle. La suite de la partie n’a été qu’une infinie succession de buts bernois.
Triplé pour Nsame
Jouer contre une équipe de première division, c’est vivre un match entier à défendre sous assistance respiratoire, à se faire martyriser en profondeur face à des joueurs capables d’ouvrir par la passe des espaces qui n’existent pas. C’est aussi se prendre un triplé de Nsame, se fracasser sur la carrure de Benito ou encore devoir attendre 39 minutes pour toucher un premier ballon dans la surface adverse, ponctué d’un contre meurtrier dans la foulée.
Mais jouer contre une équipe de première division, c’est aussi donner l’occasion à son gardien de sortir sous une standing ovation quand bien même ce dernier a encaissé dix buts. Et entendre 4800 voix gronder de plus belle quand Faria da Silva décroise sa tête pour battre Racioppi et marquer le but de l’honneur pour les «vert et blanc» (66e).