BasketballLes Celtics font le break d’entrée en finale de NBA
Boston est allé s’imposer dans la salle des Golden State Warriors lors de l’acte I. Les Celtics ont fait la différence à distance dans le dernier quart-temps.
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Draymond Green (en blanc) et les Warriors ont été mis en difficulté par les Celtics de Jaylen Brown.
AFP«Il n’y a pas de quoi paniquer. C’est la première équipe à quatre victoires, pas la première à une», a déclaré Draymond Green, après le revers de Golden State face à Boston (120-108) en ouverture de la finale NBA, jeudi soir, à San Francisco.
Les Warriors ont subi la foudre dans les douze dernières minutes (40-16), encaissant notamment neuf paniers à trois points face à des Celtics en feu. Les voilà déjà sous pression avant le deuxième match de la série prévu dimanche, toujours à domicile. «Vous avez la chance de faire quelque chose d’autre, de le faire d’une manière différente, de relever le défi», a déclaré Green, en conférence de presse d’après-match.
«Nous avons toujours relevé les défis. Nous allons relever celui-là. Notre confiance n’est pas du tout entamée. Il faut toujours en gagner un sur la route. Et dans notre histoire, nous l’avons toujours fait», a-t-il ajouté.
«Avec l’énergie du désespoir»
Klay Thompson a abondé dans le sens de son coéquipier: «Ce n’est jamais drôle de perdre d’entrée et ça fait mal, évidemment, mais il n’y a aucune raison de paniquer.» Les Warriors ont vu leur invincibilité à domicile cesser sur cette dixième réception depuis le début des play-off.
«Nous allons digérer ce qui s’est passé. Je sais que nous serons meilleurs au deuxième match. Il n’y a aucune raison de se lamenter sur une défaite quand un autre match arrive vite», a-t-il ajouté. Son entraîneur Steve Kerr a lui néanmoins appelé ses joueurs à aborder le rendez-vous de dimanche, avec «l’énergie du désespoir».
«Lorsque vous gagnez le premier match à domicile, il y a un sentiment de confort, et vous avez en quelque sorte une idée de ce que vous oppose votre adversaire, alors vous faites vos ajustements, a-t-il expliqué. Là, c’est un sentiment différent qui nous traverse. Mais nous avons été dans cette position auparavant et nous avons gagné des séries après avoir perdu d’entrée... Il faut de toute façon gagner à l’extérieur pour s’adjuger une série de play-off.»
Démonstration aux tirs primés
La dernière fois que Golden State a perdu un match No 1 à domicile d’une finale remonte à trois ans, c’était contre Toronto. Et cela s’était bien mal terminé. Réaction attendue et même obligatoire, dimanche.
Les Celtics, en quête d’un 18e titre record, ont donc frappé fort d’entrée, et ce au terme d’une démonstration d’adresse collective aux tirs primés (9/12, 21/41 au final) dans les douze dernières minutes, qui a mis KO les Californiens.
«Ils ont réussi tous leurs gros tirs dans ce quart-temps. Il faut leur reconnaître ce mérite. Ils ont tout simplement été brillants et mérité la victoire», a admis l’entraîneur adverse, Steve Kerr, dont l’équipe a compté pourtant quinze longueurs d’avance au troisième quart-temps, celui où ils gagnent habituellement leurs matches.
Mais Boston sait gagner les siens dans le dernier – le nombre de ses victoires en play-off l’a démontré – et a répondu comme dans un combat de boxe, pour infliger un 40/16 à des Warriors impuissants et écœurés.
Jaylen Brown a sonné la révolte au tout début de cette période en marquant dix points d’affilée, 24 au total (7 rbds, 5 passes), qui ont fait recoller au score les siens.