Médias - Jean-Marc Morandini sera bel et bien jugé pour «corruption de mineur»

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MédiasJean-Marc Morandini sera bel et bien jugé pour «corruption de mineur»

Le présentateur de NRJ 12 et CNews, ex-animateur d’Europe 1, est mis en examen depuis 2016.

L.S.
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En délicatesse avec la justice depuis 2016, Jean-Marc Morandini sera bien jugé pour «corruption de mineur».

En délicatesse avec la justice depuis 2016, Jean-Marc Morandini sera bien jugé pour «corruption de mineur».

AFP

Après la décision du rejet de son pourvoi par la Cour de cassation, Jean-Marc Morandini sera bien jugé pour «corruption de mineur», dévoilent nos confrères du «Parisien». En novembre dernier, la cour d’appel de Paris avait infirmé les circonstances aggravantes «d’incitation par un moyen de télécommunication et d’incitation à la proposition sexuelle sur mineur». Toutefois, le renvoi de l’animateur de NRJ 12 et CNews devant le tribunal correctionnel (ordonné par le juge d’instruction en juillet 2020) avait été validé.

C’est à l’été 2016 que Jean-Marc Morandini avait été mis en examen, après les plaintes de deux jeunes hommes. Le premier, mineur à l’époque des faits, accuse l’ex-présentateur d’Europe 1 de lui avoir fait des propositions sexuelles lors d’échanges par SMS, en 2013. Monsieur Morandini lui aurait décrit, notamment, une scène où il imaginait le jeune homme lui faire une fellation. 

Si l’animateur âgé de 56 ans prétend qu’il ne pouvait pas savoir que son accusateur était mineur, ce dernier affirme que son âge figurait bel et bien sur son profil Twitter. En outre, dans certains messages, il lui avait expliqué être en train de réviser ses cours d’histoire-géographie avec sa mère.

Le second accusateur, qui a retiré sa plainte, racontait que Jean-Marc Morandini, lors d’un casting, lui avait demandé de se déshabiller puis de reproduire une scène de masturbation. Ce que le jeune homme avait refusé de faire. L’animateur dit ne pas se souvenir de ce casting…

Ca n’est pas la seule affaire qui place le présentateur français en délicatesse avec la justice: dans le cadre d’une autre procédure, il a été renvoyé en procès pour «harcèlement sexuel» à l’égard d’un comédien et sa société de production, attaquée par cinq plaignants, sera jugée pour «travail dissimulé».

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