Hockey sur glaceLa Tchaux s’impose à Viège et se rapproche des play-off
En Swiss League, l’équipe de Thierry Paterlini a souri à la Lonza Arena (2-5), conforté son 3e rang et s’est offert une marge de 11 points sur son décevant adversaire, 7e.
- par
- Sport-Center
Victorieux à Viège dimanche dans le championnat de Swiss League (2-5), La Chaux-de-Fonds a effectué un grand pas vers la qualification directe pour les play-off. Le club neuchâtelois, qui pointe à la troisième place du classement (51 points) dispose d’un coussin non négligeable de onze unités sur son rival haut-valaisan, 7e.
Et l’équipe entraînée par Thierry Paterlini, qui a gagné son pari tactique en séparant ses étrangers contre une escouade ayant réuni ses mercenaires suédois sur la deuxième triplette offensive, a pleinement mérité son succès.
Elle a forcé la décision dans une première période au cours de laquelle elle a imposé sa supériorité tactique et collective. Un fait qui s’est traduit par une indéniable emprise sur le jeu (7-13 dans la statistique des tirs cadrés) et sur le rutilant box d’affichage du score de la Lonza Arena (1-3).
Cet avantage acquis, les Abeilles ont eu le mérite de ne pas se recroqueviller dans leur territoire contre un adversaire lunatique, en quête d’une identité. Elles ont continué à gérer la possession de la rondelle et ont imposé leur supériorité dans toutes les situations de jeu. N’ont-elles pas encore pris l’ascendant sur la formation de Per Hanberg dans le tiers médian (9-13 au chapitre des lancers)?
Viège, et maintenant?
Si le HCC peut lorgner l’avenir immédiat dans la sérénité et envisager sans rougir de conserver sa place sur le podium de la catégorie de jeu, Viège se retrouve confronté aux mêmes interrogations qu’il y a quatorze mois lorsqu’il avait congédié son entraîneur finlandais Matti Alatalo.
Avec son budget conséquent (le deuxième plus important de la division) et des ambitions claironnées (la promotion en National League), il ne performe pas à la hauteur de ses prévisions et ne donne pas de signes d’embellie sur la durée.
Après avoir profité de la pause consacrée aux équipes nationales pour effectuer une profonde analyse de la situation, la direction fait face au même constat: son équipe ne cesse de décevoir.