Pas de poursuites après des incidents lors de la mort d’Elizabeth II

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Royaume-UniPas de poursuites après des incidents à Edimbourg lors de la mort d’Elizabeth II

L’homme qui avait apostrophé le prince Andrew lors de la procession funèbre et la femme qui avait brandi un signe antimonarchiste près de la cathédrale Saint-Gilles ne seront pas jugés.

La procession funèbre d’Elizabeth II, le 12 septembre à Edimbourg, avait été conspuée par certains badauds décriant la présence du prince Andrew lors de l’hommage à sa mère.

La procession funèbre d’Elizabeth II, le 12 septembre à Edimbourg, avait été conspuée par certains badauds décriant la présence du prince Andrew lors de l’hommage à sa mère.

AFP

Le parquet écossais a annoncé mardi que deux personnes arrêtées à Edimbourg, en Écosse, après avoir mis en cause le prince Andrew et la monarchie au moment de la mort de la reine Elizabeth II, en septembre dernier, ne feraient pas l’objet de poursuites judiciaires.

Le jeune homme, âgé de 22 ans, avait été arrêté pour avoir apostrophé le prince Andrew lors de la procession funèbre le 12 septembre après la mort de la souveraine britannique. Une vidéo avait circulé en ligne montrant un homme criant «Vieux malade!» au prince Andrew, qui a payé des millions aux États-Unis pour éviter un procès pour agressions sexuelles, avant d’être violemment extirpé de la foule par des agents.

«Après un examen attentif et entier de tous les faits et circonstances, le dossier a été traité de manière à offrir une alternative aux poursuites», a annoncé le Crown Office. Le parquet n’a toutefois pas spécifié quelle alternative avait été retenue.

Respect du droit de manifester

La veille, le 11 septembre, une jeune femme de 22 ans avait été arrêtée après avoir brandi un signe antimonarchiste aux abords de la cathédrale Saint-Gilles, où le cercueil de la reine avait reposé avant d’être transporté à Londres.

«Après un examen attentif et entier de tous les faits et circonstances, notamment les preuves admissibles disponibles», l’accusation a «décidé qu’il n’y aurait pas de poursuites à ce stade». Le parquet se réserve toutefois la possibilité d’engager des poursuites par la suite «s’il est approprié et dans l’intérêt public de le faire».

Dans les jours qui avaient suivi la mort de la monarque de 96 ans et l’accession au trône de son fils Charles, ces incidents à Edimbourg ou d’autres survenus à Londres et les réactions qui ont suivi avaient conduit la police de la capitale à rappeler à ses agents de respecter le droit de manifester.

(AFP)

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