InterviewGjon’s Tears: «J’ai eu envie de reparticiper à «The Voice» pour Zazie»
Le Fribourgeois se présente au télécrochet de TF1 pour son édition «All Stars». Il nous raconte les raisons de son retour juste avant son audition à l’aveugle de ce samedi 11 septembre.
- par
- Fabio Dell'Anna
Sa voix et son style sont singuliers. Il nous a fait rêver cette année lorsqu’il a placé la Suisse sur la troisième marche du podium à l’Eurovision avec son titre «Tout l’univers». Gjon’s Tears revient devant nos écrans. Pour célébrer les dix ans de «The Voice», TF1 a fait appel aux candidats emblématiques de l’émission et a organisé une compétition «All Stars». Grosse nouveauté mondiale pour cette édition, il y aura cinq coaches: Jenifer, Florent Pagny, Mika, Patrick Fiori et Zazie. Cette dernière est d’ailleurs l’une des artistes préférées du Romand.
Rappelez-vous, le public avait découvert le Fribourgeois lors de la saison 8 du télécrochet. Il s’était hissé jusqu’en demi-finale. Pourquoi a-t-il décidé de revenir? Il nous l’explique avant son audition à l’aveugle qui aura lieu ce samedi 11 septembre à 21 h 05.
Que représentent les dix ans de «The Voice» pour vous?
C’est une manière de fêter cet anniversaire et de retrouver des gens qui m’ont donné l’envie de faire cette émission quand j’étais plus jeune, comme Olympe, Al.Hy ou Anne Sila. Je me rappelle leurs parcours et je m’étais dit: «Wow! J’aimerais faire ce show un jour.»
Vous avez tout de suite accepté de participer à cette édition «All Stars»?
Je connais Bruno Berberes, directeur des castings, depuis ma participation à la saison 8. Je lui ai dit qu’on peut passer un petit deal: s’il m’aide à trouver un label, je participerai à cette édition. Grâce à lui, j’ai signé chez Jo & Co. La deuxième raison qui m’a vraiment motivé est la présence de Zazie dans le jury. Travailler avec elle est l’une des raisons qui me donne envie de déménager à Paris. Si elle se retourne (sur le fauteuil rotatif de «The Voice», ndlr.), ce sera peut-être le début d’une belle histoire.
Quels souvenirs gardez de votre première participation à «The Voice»?
C’était une expérience que j’ai vécue de manière très cérébrale. Je réfléchissais à tout. J’étais très dans le contrôle. J’avais cherché la validation auprès des coaches et du public et je l’ai eue. J’en garde un très bon souvenir, car cela m’a aidé à me surpasser et m’a donné une bonne visibilité.
Est-ce qu’il y a eu du négatif?
Ce n’était pas forcément négatif… Mais mon coach Mika était très occupé, car il était en train d’enregistrer son album et participait à une autre émission en Italie. C’était juste un peu compliqué de trouver le temps pour choisir la bonne chanson et de la travailler ensemble. D’un côté, cela m’a permis de me responsabiliser très rapidement et d’apprendre à être pro. Cela ne marche pas toujours comme sur des roulettes et il faut se débrouiller pour que tout se déroule bien.
«The Voice» a été un bon tremplin pour votre carrière professionnelle?
Oui, cela a été un bon boost. Cela m’a permis de comprendre comment les coulisses d’une émission télé marchent et ce que l’on attend des artistes. J’ai beaucoup appris. Les auditions à l’aveugle ont été enregistrées avant l’Eurovision et je remarque que je ne me tiens pas de la même manière aujourd’hui, par exemple.
Que s’est-il passé depuis votre troisième place à l’Eurovision?
Oh wow! Je ne fais que de voyager. Je suis parti assez rapidement en Albanie, puis en Espagne. J’ai enregistré un duo avec Arilena Ara. J’ai fait des shows avec mon groupe et de la promo pour le morceau «Tout l’univers». Je devais partir aux États-Unis pour parler avec un producteur vivant à Los Angeles, mais le Covid a changé mes plans. J’espère pouvoir bientôt y aller. Il va y avoir également pas mal de concerts, d’événements et de sessions d’enregistrement qui vont arriver.
D’ailleurs, l’album est pour bientôt?
Il est en préparation. Il faut juste que je trouve les bons producteurs. On travaille dur et j’aimerais le sortir au plus vite. J’espère vous faire écouter un single d’ici à la fin de l’année.