Ligue des championnes: Le PSG de Bachmann perd contre Wolfsburg, l’OL tombe face à Chelsea

Le PSG peut se sentir floué par l’arbitrage vidéo. Au Parc des Princes, les coéquipières de Ramona Bachmann se sont inclinées 1-0 contre Wolfsburg, mercredi en quarts de finale aller de la Champions League. Le match s’est joué entre la 55e et la 62e, où la VAR a annulé un penalty octroyé aux Parisiennes, puis en a accordé un aux Allemandes, entraînant l’expulsion d’Elisa De Almeida.

Dans un duel où les deux équipes avaient surtout envie de ne pas encaisser de but, la plus grosse occasion de la première période a été l’œuvre de l’internationale suisse aux 131 sélections. Bien servie sur la gauche, Bachmann - remplacée à la 66e - a accéléré, éliminé son adversaire d’un joli passement de jambe et enchaîné avec une frappe croisée du gauche. Mais Merle Frohms a pu sauver son équipe du bout du pied (32e).

Tout s’est décanté au retour des vestiaires. Sur une accélération de Sakina Karchaoui, Marina Hegering a laissé traîner sa jambe, faisant trébucher la No 7 parisienne. La faute semblait évidente, Mme Welch avait désigné le point de penalty. Mais, appelée par la VAR, elle est revenue sur sa décision, décidant finalement que la Française avait commis un «passage en force» lors de son dribble (55e).

Les choses se sont encore compliquées pour le PSG 7 minutes plus tard, lorsque l’arbitre anglaise a de nouveau été appelée par la VAR pour une potentielle main dans la surface. À la suite d’un corner, Lena Oberdorf - qui était annoncée blessée - a placé une tête déviée par le bras de De Almeida. Penalty et 2e carton jaune pour la défenseuse locale. Aussi logique, que cruel, Dominique Janssen ne se faisant pas prier pour transformer la sentence (62e), à l’occasion du seul et unique tir cadré des visiteuses.

Réduites à 10 et malgré le soutien des 17’000 spectateurs du Parc des Princes, dont Marquinhos et Nasser al-Khelaïfi, les Parisiennes n’ont pas été en mesure de refaire leur retard. Elles se rendront jeudi prochain en mauvaise posture dans l’antre des Louves. Mais elles tenteront de se rappeler qu’en 2015, elles s’étaient imposées 2-0 à Wolfsburg, en demi-finales.

«Celui qui veut nous toucher n’est pas encore né». Selma Bacha et l’Olympique lyonnais abordaient leur quart de finale sûres de leurs forces. Victorieuses de 6 des 7 dernières éditions, les Françaises ont cependant dû déchanter. Elles ont été battues 1-0 par Chelsea, mercredi au Groupama Stadium. Une défaite assez logique, au vu de la difficulté de l’OL à inquiéter la gardienne Ann-Katrin Berger.

Incapables de mettre hors de position l’arrière-garde adverse en première période, les joueuses de Sonia Bompastor ont dû faire face à l’efficacité des Anglaises, qui ont marqué sur leur première occasion. «C’est la Champions League. On commet une erreur, elles marquent», a regretté Damaris Egurrola à la pause. La perte de balle de Ellie Carpenter a permis à Erin Cuthbert de trouver Guro Reiten qui a logé le cuir au bon endroit d’un plat du pied bien enroulé (28e).

Manquant de doubler la mise peu après sur une frappe de Lauren James qui s’est écrasée sur le montant lyonnais (33e), les Blues ont craint le pire avec la sortie sur blessure de leur capitaine, la défenseuse Millie Bright juste avant la mi-temps. Mais les visiteuses ont tenu bon, même si Delphine Cascarino a vu son tir dévié sur le poteau (60e) et si la frappe déviée de Daniëlle van de Donk est passée d’un rien à côté. Trop peu pour espérer égaliser.

Les triples championnes d’Angleterre en titre, qui auraient également pu doubler la mise en contre par Sam Kerr (75e) ou Rytting Kaneryd (89e), aborderont le match retour jeudi prochain en position de force, pour remettre en question la suprématie lyonnaise sur la scène européenne. Et pour montrer tous les progrès du football féminin en Angleterre.